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21 janvier 2005 5 21 /01 /janvier /2005 21:19

 

Instruction et Formation Citoyenne
Télécharger le fichier : 13-Utopia, je crois que ça va être possible


• M : Après avoir éveillé ses sens et appris à vivre en société, à l'âge de six ans, les petits sont dans la phase du Moi Je, ils se sentent capables. C'est donc vers cet âge là que notre petite … Olympe on va l'appeler, ce sera plus facile (Olympe de Gouges rédigea en septembre 1791 la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne et réclama le droit de vote pour tout le monde, ce qui se fera en août 1792, mais malheureusement uniquement pour les hommes, les femmes restant politiquement mineures), entre proprement dit dans la phase d'instruction publique et Citoyenne. C'est à partir de son ébauche d'identité et d'animal à présent civilisé, que l'on va pouvoir lui apprendre les rudiments des connaissances qui lui serviront toute sa vie.

• E : Voilà, c'est justement ça qui m'intéresse de savoir : comment vous faîtes et quels savoirs vous dispenser à ces êtres existants, mais en devenir !

• M : On leur enseigne tout d'abord le plaisir de la lecture. On ne copie plus bêtement les livres mais on suit le discours de la maîtresse et on s'amuse pour le comprendre. On fait ça de manière très pédagogique, par le biais de dessins où les mots ou les concepts sont écrits selon la forme ou l'idée qu'ils représentent. Ainsi, on dessine un chat avec les lettres c, h, a et t. Non seulement c'est marrant pour le gamin, mais en plus il visualise le mot et l'écriture qui se rattache au concept, ce qui l'aidera d'autant plus à se souvenir comment écrire ou lire ce mot dans une phrase sans dessin.

• E : Apprendre en s'amusant, y a rien de tel !

• M : C'est bien pour ça qu'on le fait héhé ! C'est ce qu'on appelle les funny activities : apprendre en s'amusant ! L'avantage en plus, c'est que c'est nettement plus facile à expliquer à un enfant qui a du mal à suivre. Un simple dessin vaut souvent mieux que de longs discours sur la façon d'écrire ou de lire un mot. En plus, ça permet de suite de voir si l'enfant à des problèmes de mémorisation ou d'inversion de lettre (si il met le t à la place du c de la tête du chat). Cette technique ne permet bien évidemment que d'enseigner les rudiments des règles orthographiques, mais c'est déjà une base bien solide et suffisamment large. Après, il est d'autant plus facile – que cette base est bien installée – d'appréhender des concepts plus poussés avec des écritures moins logiques ou évidentes (pas comme ça se prononce).

• E : Du coup tout le monde sait lire correctement ? Parce que de notre temps ce n'était pas forcément le cas !

• M : Je sais bien, même au début du IIIè millénaire, il y avait encore 15% de personnes rencontrant de vrais problèmes de compréhension dans la lecture et de rédaction. Ici, on préfère qu'un enfant prenne son temps pour se développer, mais au moins que lorsqu'il passe à une étape supérieure, il a la totalité des acquis nécessaire pour suivre. Ainsi, un enfant qui a des difficultés, recevra des cours complémentaires (en plus des cours qu'il suit avec les autres pour ne pas le pénaliser sur le cursus ni trop le mettre à l'écart de la « normalité ») adaptés à son niveau et à son mode de fonctionnement quant à l'acquisition des savoirs.

• E : Comme du soutien scolaire en fait.

• M : Oui, mais ça va même plus loin que ça. Ici le soutien peut se faire par le biais d'une personne complémentaire directement en cours (qui explique plus simplement, en prenant son temps, à la personne en difficulté ce que l'enseignant apprend aux autres) ou après pour bien ancrer et valider la compréhension des acquis de la journée. Tout le monde est intelligent, à des niveaux plus ou moins poussés et selon l'intérêt que l'on porte à la matière, mais certains comprennent vite même si il faut leur expliquer longtemps !

• E : Hihi, c'est bien dit ça.

• M : Oui, mais c'est tellement vrai ! On s'est rendu compte (comme pour les ouvriers), qu'en l'absence de pression sur les résultats on apprend nettement mieux. Certains percutent de suite, d'autres sont plus lents à la détente, mais le résultat est quasi le même au final (sauf que l'un sera plus efficace que l'autre, mais ici cela ne compte pas puisqu'on a le temps – et pas la pression – de réfléchir). L'important c'est que tous les Utopiens aient un minimum social d'éducation, après le temps que ça prend pour l'acquérir est une question subalterne, sans importance. Seule la fin justifie les moyens car tout vient à point pour qui sait attendre !

• E : Quel philosophe tu es mon bel étalon.

• M : Je ne fais que repiquer ce que j'ai lu dans des livres. Je n'ai aucun mérite à cela.

• E : Si si, quand même !

• M : Ok, si tu veux !! En fait, vu que les rythmes scolaires sont plus légers car on a plus de temps à y consacrer, on expérimente d'abord en extérieur, puis on apprend les théories en cours. Tu vois, c'est le même principe pour les mathématiques : tout réside dans la pratique au service de la théorie, et non plus l'inverse. Ainsi, on apprend les additions, soustractions, multiplications et divisions grâce à des jeux avec des pommes. On joue à la dînette (et même les garçons, qui soit dit en passant adorent ça) en prenant plusieurs fois x pommes, puis on calcul le prix en heure de Participation d'une pomme à partir d'une offre de x pommes pour y heures. C'est ludique et ça forme à faire plus tard comme les grands.

• E : Sympa comme façon de procéder.

• M : C'est qu'on en a appris des choses à partir des insatisfactions et résultats de notre mauvais vieux temps. Je ne critique pas, c'est juste qu'à force de baigner toujours dans les mêmes sphères, il est difficile de les réformer. Alors que nous, nous avons tout mis à plat pour repartir d'une base plus saine et pérenne pour créer en gardant le bon d'avant et refaire du neuf efficace à partir des mauvaises méthodes qui n'ont jamais portées leurs fruits. C'est quand même hallucinant qu'avant le Grand Soir on en soit arrivé à tenir des colloques intitulés « Culture scolaire et ennui » (le 14 janvier 2003, le conseil national des programmes a organisé à la Sorbonne ce colloque).

• E : Ben faut dire que c'était plus du bourrage de crâne que de l'éducation. Du coup, bon nombre d'enfants décrochaient sur des matières qui leur semblaient trop pointues alors que quelques années plus tard ils se régalent avec.

• M : Idem tu vois pour les langues étrangères : ça peut être le truc le plus chiant à apprendre comme le plus enthousiasmant, selon comment le savoir est transmis. Ainsi, ici on apprend d'abord à la crèche puis la maternelle l'Esperanto en chantant des chansons pour s'habituer à la prononciation autant qu'en s'amusant à faire l'artiste, puis on apprend véritablement les paroles et ce qu'elles veulent dire (même si l'inconvénient avec de nombreux vieux tubes, c'est qu'on s'aperçoit que même si la musique est bonne, les paroles sonnent … mais creux).

• E : Ma prof d'anglais faisait pareil, je m'étais régalée avec les paroles de la bande annonce de Robin des Bois.

• M : Moi ça m'avait motivé pour traduire toutes les paroles de Queen et je peux te dire que c'était pas du bidon niveau texte (surtout « Show must go on » où Freddie Mercury nous raconte sa fin de vie, qui n'est que la sienne, et que le spectacle et le monde continueront de tourner).

• E : Un grand monsieur ce Freddie, et un sacré fêtard/homme(o) de scène.

• M : Tiens, tu me fais penser qu'à cette âge là (vers 6-8 ans) les filles et les garçons prennent véritablement conscience de leurs Différences (même si rien n'a encore poussé, ils savent déjà qu'ils ne viennent pas tout à fait de la même planète, Vénus pour les uns et Mars pour les autres). Ainsi, il y a une gêne qui s'installe quasi « naturellement » entre les deux sexes, puisque chacun joue dans son coin, sans trop plus se mélanger. C'est là où le sport (qui aurait pu imaginer que je dise ça un jour) et les animations créatrices entrent en jeu pour montrer que les Différences ne sont (à cet âge là du moins) que dans la tête (et pas encore dans le slip ou le t-shirt). Ces deux activités sont mixtes pour prouver, même aux plus sceptiques, que les activités physiques ne sont pas dépendantes du taux de testostérone et que la créativité n'est pas biologiquement la chasse gardée des femmes. Les humains sont bons à tout faire, c'est juste une question de volonté et d'entraînement à l'expression du meilleur de soi.

• E : Entièrement d'accord avec toi, mais pourquoi tu dis qu'il y a une séparation des sexes vers cet âge là ?

• M : Parce que si tu fais une expérience où tu demandes à des enfants de sexes opposés de se rapprocher jusqu'à ce qu'ils jugent que l'espace entre eux devient trop intime, jusqu'à 5 ans les enfants sont presque nez à nez, vers 8 ans, il y a un mètre qui les séparent et à l'adolescence chacun avance très peu vers l'autre (ce qui explique que les filles dansent en boum et que les mecs restent comme des frustrés, scotchés au bar à picoler du champomy et à mâter les filles comme des porcs, quand ce n'est pas se foutre de leur gueule, mais au moins elles elles bougent leur corps). A Utopia, même si cette gêne est « innée » (va faire le distinguo du naturel et du culturel chez l'humain dans ce genre de chose), on fait tout pour la juguler et faire prendre conscience que nous sommes avons tout tous des êtres appartenants à l'unique race humaine, où certains sont blancs, d'autres noirs ou jaunes, d'aucuns ont un sexe apparent et érectile alors que pour d'autres il est à l'abri des regards (jusqu'à ce que la personne se sente véritablement prête à le montrer [et encore, nombre de femmes sont timides à l'idée d'un cunnilingus, même si elles changent vite d'avis]). D'ailleurs, même si il existe des équipes de sports bisexuelles {dans le sens de mixtes, bande de pervers}, on continue de faire jouer des équipes monosexuelles dans les championnats, mais elles peuvent tomber à tout moment contre une équipe du même type composée du sexe opposé. Et la victoire n'est pas toujours là où les proto-Emancipés l'attendent (et ce, sans rien prendre pour autant) !

• E : C'est clair qu'il y a des filles qui ne sont pas loin des performances masculines (genre les sœurs Williams ou Nathalie Mauresmo) alors que certains mecs sont très loin des résultats féminins (genre la traversée de la Manche à la nage où plus de femmes ont réussies que d'hommes – alors qu'ils sont plus nombreux à l'avoir tentés).

• M : Bien sûr, ça fait partie d'un grand nombre de préjugés qu'il fallait abattre, et des valeurs de Respect à s'approprier. Idem par rapport au Respect que l'on doit à son environnement et à la nourriture qu'on ne gâche pas ou qu'on ne jette pas (même si à présent, et heureusement, il n'y a plus de crèves la faim, mais quand même, c'est une question de principe par rapport aux Participants producteurs d'aliments).

• E : Voila une bonne chose, plus ça s'apprend tôt, mieux c'est retenu.

• M : C'est pour ça aussi qu'on fait en sorte que les enfants travaillent ensemble, échanges des idées, des points de vue, justement pour que le meilleur de l'humain s'exprime et que l'on puisse « corriger » les négligences des règles de bonne conduite en société. Ainsi, toutes les Communes possèdent des Centres de Loisirs Associés à l'Ecole (CLAE) pour vérifier que les gamins fassent bien eux-mêmes les exercices et qu'ils s'entraident, chacun selon son domaine de prédilection. En plus ça permet la Responsabilisation des enfants les uns par rapport aux autres car ils s'apprennent entre eux et font de leur mieux pour que l'autre réussisse. En outre, nous avons également des CLSH (Centres aérés) pour que les parents se retrouvent en tant que couple pendant que la petite joue avec ses copains/copines.
       
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