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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 12:55

Catégorie : V] La modification des états de conscience n’est pas une solution, mais de toute façon les drogues durent !

 

 

Fiche de visionnage n°28 :

Épisode 95 (saison 6, épisode 16) – Mon futur moi et moi

 

 

 

Analyse philosophique des extrêmes : La prévention justifie-t-elle la dramatisation et le mensonge ???

 

 

Les pros : Les parents, Motivation Corp,

Les antis : Stan, Butters, Cartman.

 

 

Thèse : Tout est permis pour lutter contre les paradis artificiels ;

Antithèse : On peut tromper une fois 1000 personnes mais pas 1000 fois une personne ;

Synthèse : Il faut parler franchement et non esquiver par la ruse !

 

 

Il était une fois à South Park tous les garçons qui sont réunis dans les bois autour d’un joint laissé là par des lycéens.

 

 

Introduction :

 

 

La drogue est un phénomène culturel qui se retrouve à toutes les époques dans toutes les sociétés, mais souvent encadré par des règles de consommation !

 

Tôt ou tard, un jeune sera amené à être en présence de la drogue et on lui proposera d’y goûter ! Le meilleur moyen de ne pas tomber dans la dépendance est bien évidemment de ne jamais commencer à se droguer ! Pour cela, devant la banalisation croissante de certains produits stupéfiants, les médias et les parents sont prêts à tout pour dissuader la première prise !

 

La dramatisation des conséquences de la prise de toxique est sûrement le moyen le plus efficace, mais il peut facilement se retourner contre ceux qui l’ont utilisé, décrédibilisant ainsi sur le long terme tous leurs discours par trop moralisateurs !

En somme, la prévention justifie-t-elle la dramatisation et le mensonge ???

 

 

Thèse en faveur du « pour la prévention, tout est bon ! »

 

La télévision est un puissant vecteur de communication, l’un des meilleurs moyens de matraquage informatif avec son association son et image et sa pénétration dans les foyers.

Tout le monde, et en particulier les jeunes, regarde la télévision et s’en sert comme source principale d’information crédible. Ainsi, plus que tout autre média, il suffit d’avoir vu dans le journal, dans un documentaire ou une pub, un message de prévention pour que celui-ci marque tout de suite les esprits. En outre, de par son audience, même ceux qui n’auraient pas vu les images en seront directement informés le lendemain même de leur diffusion.

Alors que les garçons de l’école sont pétrifiés devant un joint qui traîne, abandonné en pleine forêt par des lycéens, Kyle pousse Clyde à le jeter, mais celui-ci se refuse à y toucher, enjoignant celui qui dit de le faire. Quand Stan arrive, Kyle lui explique le problème, surtout si des enfants trouvent ce joint (ce qui est le cas puisqu’ils n’ont que huit ans !). Pour Stan la chose est simple, il suffit de le jeter, mais personne ne veut y toucher ! Kyle explique qu’ils ont dit à la télé que si on s’en met sur les mains ça peut conduire aux drogues dures ! Pour Craig, vu à la pub, en fumant on peut devenir terroriste, et Clyde a même vu une pub où deux enfants fument et y en a un qui tue l’autre ! Tout ça fait bien peur !

 

C’est bien naturel, les parents sont morts de trouille face à l’épineux problème de la drogue auquel sera tôt ou tard confronté leur enfant !

Afin de s’assurer un maximum de réussite dans leur entreprise de prévention et de dissuasion, les parents sont prêts à tout. Quand on sait qu’une image choc vaut mieux que de longs discours, le plus simple et le plus efficace est de montrer les conséquences de ces actes toxicomaniaques. On peut le faire en regardant un documentaire scientifique montrant comment la drogue intervient sur le fonctionnement du cerveau pour le détraquer et créer de toute pièce des effets très spéciaux, en visualisant un reportage sociologique sur la vie des toxicomanes et leur lente mais « sûre » descente aux enfers.

Les parents de Stan ont choisi une autre option : mettre en scène le futur de leur fils dans l’hypothèse où il se droguerait ! Alors que papy regarde le journal, le présentateur annonce que la  police de South Park recherche un dément qui a terrorisé la ville. L’homme disait venir du futur et courait tout nu en criant « Le passé ! Mon Dieu, c’est le passé ! », ce qui est logique pour un homme venant du futur. A peine cette annonce faite qu’on sonne à la porte des Marsh. Un homme chelou se présente en tant que Stan, disant que c’est le passé et reconnaissant sa mère, puis son père ! Le père du vrai Stan lui dit qu’ils ne le connaissent pas et que lui ne les connaît pas non plus. Il lui conseille de foutre le camp sinon il appelle la police. A ce moment arrive notre Stan habituel qui se demande qui est cet enfoiré de sa race, s’en suit un imbroglio pas possible entre le passé et le futur des Stan en présence. Pour preuve de sa bonne foi, le futur Stan déballe tout ce qu’il sait sur son père et sa mère, puis sur sa propre enfance ! Tout le monde est bluffé, mais la mère de Stan aimerait bien savoir pourquoi il est revenu à cette époque. En réalité il n’en sait rien : ce dont il se souvient c’est qu’il s’endormait dans la ruelle, derrière chez son dealer, après s’être shooté à l’héro, quand il y eut une sorte d’orage électromagnétique où il s’est retrouvé à poil dans son propre passé, à la manière de Terminator. Il croyait à un bad trip, mais en redescendant, il était toujours là. Le Stan actuel se dit qu’il n’aurait pas dû toucher à la marijuana. Heureusement, la famille est là pour l’aider à s’en sortir ! Reconnaissant ses potes à l’arrêt de bus, Cartman hallucine que Stan devienne ce sac à merde de futur Stan ! Ce dernier explique qu’à l’adolescence il a plongé dans la spirale infernale des dogues ! Kyle voudrait aussi savoir ce qu’il deviendra dans le futur, mais le Stan de 32 ans l’ignore : Kyle et Cartman ont été moins cons que lui et ne ce sont pas drogués, du coup ils se sont perdus de vue quand Stan est entrée en maison de redressement ! Cartman saute de joie que seul Stan soit devenu un clodo ! Les choses ne sont pas mieux chez Butters, qui lui aussi héberge dans sa chambre son futur lui. Sa mère doit lui donner des pilules pour le foie car il est alcoolique et a une cirrhose du foie depuis le lycée. Mais en réalité, tout ceci n’est qu’une vaste supercherie : des acteurs apprennent par cœur l’histoire de la famille et les moindres recoins de la maison, puis imaginent l’avenir de la victime à soigner. Stan surprend la livraison du fils du futur à des parents, qui ressemble beaucoup à leur Kevin. Il dira qu’on l’a viré de l’école et envoyé en prison pendant 8 ans, où on l’a sodomisé dans l’anus. La mère est persuadée que cela empêchera leur Kevin de se droguer ! Pour faire plus vrai, un faux orage sera déclenché et un faux journal télévisé sera diffusé que le fils devra regarder ! Les parents sont ravis, ils vont bien s’amuser ! Stan hallucine : c’est une arnaque, et ses parents lui  mentent depuis le départ !!! Butters a du mal à comprendre, mais ce sont des acteurs engagés par leurs parents pour qu’ils bossent mieux à l’école et qu’ils ne se droguent pas !

 

Même si c’est discutable, on peut considérer que tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins, surtout si les résultats sont là et probants !

Le but ultime de toute prévention est d’éviter que la personne prenne une mauvaise direction par la valeur de l’exemple à ne pas suivre ! Mais si en plus la méthode a tellement marqué le coup que l’individu fait de son mieux pour progresser dans la voie opposée, celle bénéfique, alors l’opération sera une réussite totale et sans appel !

Stan remercie Butters pour ses cours de soutien, même si celui-ci s’étonne que l’école intéresse tout à coup Stan. Mais c’est tout simplement qu’il ne supporte pas son futur-moi et fera tout pour ne pas devenir une loque comme lui : s’il bosse, il ne deviendra peut-être pas lui et il se cassera ! Toujours est-il que Butters a bien compris qu’étudier est la clé d’or de l’imposante porte du succès, même s’il doit continuer à apprendre à être plus sage ! En tout cas, le traitement semble agir sur Stan, son futur-moi le terrifie ! Malheureusement, par la suite, il sait que c’est une supercherie. Mais son père sait retourner cela à son avantage : comme Stan ne peut pas être sûr que son acolyte ne vienne pas du futur, autant croire qu’il l’est et ne jamais fumer de marijuana. Sa mère renchérit sur l’avenir qui l’attend si jamais il y touche ! S’il veut se débarrasser de lui, il ne doit jamais toucher à la drogue et à l’alcool !

 

Antithèse en faveur de « y a que la vérité qui compte »

 

Tout le monde connaît la fable de Pierre et le loup : à force de mentir quant à la présence d’un loup parce qu’il s’ennuie en étant seul à surveiller les moutons, le jour où l’animal arrive pour de vrai pour le dévorer, Pierre a beau crier au loup personne ne le croit et ne se déplace !

Il en va de même au sujet de la prévention : si l’on ment trop concernant les effets dévastateurs de la drogue, si on en rajoute à l’excès pour définitivement faire passer l’envie d’y goûter, si la personne se rend compte par elle-même qu’il y avait beaucoup d’exagération, elle pourra alors remettre en cause une grande part de ce que les menteurs lui ont enseignée, ne sachant plus faire le tri entre le mensonge et la vérité !

La mère de Stan en est bien consciente, elle pour qui c’est vraiment bizarre de devoir mentir à son fils. Mais le PDG de Motivation Corp estime que, en tant qu’ultralibéraux, pour protéger les enfants de la drogue, on peut mentir. La fin justifie les moyens. Prenant l’exemple du tabac, rien ne prouve que le tabagisme passif tue mais mentir est justifié car des gens arrêtent de fumer ! Donc ils mentent sans état d’âme chez Motivation Corp, disant aux enfants que la marijuana finance le terrorisme ou qu’un seul ecstasy va les tuer. Ce n’est pas nécessairement vrai mais la fin justifie les moyens ! Pour les parents de Stan tout ceci est sensé : quand tout sera fini, leur fils leur dira merci ! Bien évidemment, les choses ne vont pas se dérouler ainsi. Alors que ses parents se justifient qu’ils voulaient juste qu’il comprenne que les drogues sont dangereuses, Stan ne sait plus quoi et qui croire après qu’on lui ait dit des tas de choses sur l’herbe, mais qu’il ait découvert que les trois quarts étaient bidon ! Son père reconnaît que la marijuana ne fera sans doute jamais de lui un assassin, comme il y a peu de chance qu’elle finance le terrorisme. Mais elle fait qu’on se sent bien quand on s’ennuie, alors que c’est justement dans ces moments-là qu’il faut étudier certains auteurs, découvrir de nouvelles sciences, être créatif. Si Stan fume de l’herbe, il va grandir et découvrir un jour qu’il  n’est bon à rien ! Stan aurait vraiment préféré qu’on lui dise ça dès le départ plutôt que de monter un bateau pas possible ! La mère de Stan a compris la leçon : si on ment et qu’on exagère les choses pour empêcher les enfants de se droguer, ils finiront par ne plus rien croire de ce qu’on leur dira ! Le père de Stan, plutôt que de se remettre également en question, en veut au responsable de tout ça : Motivation Corp ! Résultat : de la merde est étalée sur tous leurs murs ! Cartman, l’auteur de ce méfait, aura au moins réalisé avec ces histoires de futur-moi qu’il doit faire gaffe à prendre plus soin de lui et à penser à ce qu’il veut devenir ! Arrive à ce moment-là son moi du futur : il vient lui dire que c’est précisément ce jour-là que tout a changé pour lui : il a arrêté de se goinfrer, il a maigri, il a bossé à l’école, il ne s’est jamais drogué et il est devenu PDG de sa propre société de voyages temporels. Feintant la joie de savoir qu’en bossant il réussira, il envoie finalement son futur-moi se tripoter la    teub : il n’est pas si con ! Rien que pour ça, il passera son enfance à manger et à se droguer quand il voudra : il n’en a rien à foutre, il fera ce qu’il veut ! Sauf que là c’était vraiment vrai, et son futur-moi réellement venu du futur se transforme instantanément en plombier grassouillet !!!

 

A force d’avoir été bercés par la télé, les enfants ont acquis un certain sens critique par rapport aux messages qui y sont diffusés !

A être manipulé par le marketing et la communication, lorsqu’on se rend compte que l’on a été trompé, la méfiance s’installe, durablement ! Surtout que les enfants, bien plus que les adultes, parlent beaucoup entre eux : qu’un gamin se soit fait roulé dans la farine après avoir été séduit par un spot publicitaire, l’info de l’arnaque sera très vite connue le lendemain dans la cour de récré et se propagera comme une traînée de poudre dans toutes les chaumières !

A contrario des autres qui croient encore tout ce qu’on leur dit à la télévision, Stan sait bien que la pub contre les drogues est exagérée ! A la décharge de Token et autres, ils ne peuvent pas savoir puisqu’ils ne se sont jamais drogués ! Pour Stan, l’herbe est juste une plante débile qui rend con, et on ne risque rien si on y touche ! Cartman le poussant alors à montrer sa bravoure en mettant le joint dans le sac, Stan le fait. Voilà, il y a touché mais n’est pas devenu un terroriste et n’a pas envie de se droguer. C’était rien !

 

L’idée maîtresse de la prévention est de rendre si peu ragoûtant un produit ou un comportement, que la tentation même, que ce soit par curiosité ou par défi de la loi/morale, se dissipe !

L’humain étant un animal curieux de nature, on pourra discuter des heures durant sur la nocivité d’un produit, beaucoup seront tout de même tentés d’essayer, ne serait-ce que pour se faire leur propre opinion de la chose si décriée ! Mais si en plus ceux qui ont tenté l’expérience en reviennent avec le sourire aux lèvres et des étoiles plein les yeux, il est évident qu’on écoutera davantage ceux qui ont fait un beau voyage que ceux qui diabolisent sans savoir de quoi ils parlent !

Jimmy explique qu’une fois il a essayé l’ecstasy et qu’il a fait l’amour toute la nuit à sa petite amie. Kyle lui demande où, pensant à un endroit, mais Jimmy lui répond qu’il lui a fait l’amour dans son vagin ! Plus tard, Stan et Butters se rendent chez Motivation Corp. Butters est tout fou car il se réjouit de vivre une aventure. Sauf qu’une fois sur place il ne trouve pas l’endroit très sûr ! Mais pour Stan les endroits interdits font aussi partie de l’aventure !

 

Synthèse

 

Il est convenu de rendre la drogue responsable de tous les maux, mais il n’y a pas qu’elle qui influence dans le mauvais sens !

Certes la télévision peut être utile pour délivrer des messages et divertir, mais elle est également largement responsable de la crétinisation des esprits. En cela, vu son impact en masse sur les téléspectateurs, on peut décemment considérer qu’elle influence nettement plus négativement que n’importe quelle drogue ! Que ce soit par ses séries grossières ou ses reportages trash et voyeuristes, la télévision n’est pas toujours l’ami rêvé de l’éducation.

On le voit très bien avec le show Les Osbourne (émission de télé réalité consacrée à la vie quotidienne d’Ozzy Osbourne – ex chanteur de Black Sabbath – et de sa famille, diffusée sur la chaîne musicale MTV depuis 2002) dont le vocabulaire est des plus outranciers : « Les mecs, p... faites ch... Vous em... votre mère ! Mais, papa, b..., c’est cette p... qui me casse les c... ! ». La mère de Stan a bien raison de lui interdire de regarder ce programme qui risque de le rendre débile. Pour autant, lui trouve ça drôle et estime ne pas être assez c... pour parler comme ces en... : ils ne l’influencent pas !

 

Le dialogue est la première et la plus importante source de prévention : si le débat est serein, il permet de mettre calmement les cartes sur la table et de mieux comprendre les interrogations et motivations de chacun !

Personne n’a dit qu’il était facile de discuter avec un enfant, et encore moins avec un ado, mais toujours est-il que cela est des plus nécessaires ! La discussion permet de se rendre compte de la réalité des faits plutôt que de se faire une montagne à partir de pas grand chose. Outre le fait que cela permet de savoir concrètement ce qu’il se passe dans la vie de son enfant, cela rend également plus facile l’adoption de solution adaptée à un problème plus ou moins cerné. Autrement, ne sachant rien, on peut vite surestimer les choses et en arriver à des réponses par trop radicales, qui souvent auront en plus l’inconvénient d’être contre-productives voire décrédibilisantes au regard de parents paranos !

Au siège de Motivation Corp, Stan hallucine sur des employés en train de définir des adultes ressemblant à des enfants par portait robot. Devant des parents qui ne savent pas comment parler de la drogue à leur fils, le PDG leur explique qu’ils n’auront pas le faire grâce à leur fils du futur : ça prendra environ un mois pour obtenir l’effet escompté, mais ils seront très satisfaits du résultat. Au courant de la tromperie, Stan souhaite fuguer avec Butters, jusqu’à ce qu’il tombe sur une annonce : « Ras-le-bol des parents ? Vous voulez vous venger d’eux ? Appelez le Centre de Vengeance Parentale, pour une consultation gratuite. Résultats garantis. » Rendez-vous est pris ! Mais ô surprise, c’est Cartman qui est le fondateur de cette boîte ! Stan est déçu et est sur le point de partir, mais Cartman le rattrape avec son habileté commerciale. En effet, ce serait renoncer un peu vite à faire payer leurs parents pour leur mauvais comportement : si Stan et Butters sont là, c’est que c’était lourd ; ils devraient au moins étudiez les divers services proposés ! Stan explique que leurs parents leur ont menti avec des futurs-nous, pour qu’ils ne se droguent jamais, et c’est d’ailleurs pour ça que Cartman a monté cette boîte. Les parents ne respectent plus leurs enfants, alors qui respectent-ils ??? Ils ne comprennent qu’une chose : les conséquences. Ils doivent donc voir les conséquences de leurs actes. La société de Cartman inflige donc ces conséquences aux parents de façon directe et très concrète. Il commence alors par Butters, pour qui il a trouvé un moyen génial pour se venger de ses parents : il attendra qu’ils sortent de leur maison et ira enduire tous les murs de merde, histoire de bien leur mettre les boules ! Il ne reste plus qu’à choisir une couleur dans le nuancier à merde afin de trouver la mieux adaptée à la vengeance de Butters contre ses parents. Devant tant de choix, Cartman lui propose de partir sur une merde vert bébé dans tout le salon, et un brun classique pour la chambre de ses parents. Pour Stan, Cartman a un plan très subtil : ses parents lui mentent sans états d’âme et avec arrogance, donc sa vengeance doit le refléter. Pendant leur absence, il badigeonnera tous les murs de merde. Non seulement c’est comme chez Butters et ce n’est donc pas personnalisé, mais en plus Stan trouve que ce n’est pas assez extrême ! Pour lui, ce n’est pas une leçon de tartiner leurs murs de merde, il veut qu’ils admettent que c’est mal de lui avoir menti ! Cartman, qui a bien d’autres idées en réserve, lui propose alors d’attirer ses parents dehors, de les tuer et de les faire bouffer par un chien ! Sauf que là c’est quand même un peu trop extrême ! Au moins Butters est satisfait, ça sent très mauvais chez lui : tu m’étonnes, 1 200 kilos de merde, ça ne peut pas sentir la rose, mais ça rend bien ! Ses parents auront vraiment les glandes ! Stan de son côté, ne croyant vraiment pas qu’il a un futur-moi décide pour en être sûr de se couper la main : si c’est son futur-moi, sa main disparaîtra ! Essayant de déjouer son plan, ses parents lui disent qu’il ne peut pas vivre avec une seule main, mais Stan est prêt à tout, car cette main roulera peut-être son premier joint ! Lorsqu’il se la coupe, son père ampute discrètement celle du futur-moi « prouvant » ainsi qu’il est bien le Stan venu du futur ! Sauf que la main que Stan s’est coupée ... était fausse ! Son père essaye bien de recoller le morceau, mais là c’est un peu trop gros !

 

L’une des premières choses que des parents apprennent à leur enfant, car c’est aussi une des premières facultés qu’il développe, est que mentir est mal !

Pour autant, les parents sont les premiers à enfreindre cette règle, souvent pour se débarrasser d’une question embarrassante ! Mais le problème est bien qu’il n’y a pas de petit et de gros mensonge : une duperie est une tromperie sur la marchandise intellectuelle : De toute façon, que ce soit par le biais d’autres adultes ou via ses copains, un enfant se rendra tôt ou tard compte de la supercherie, et la déception due au mensonge laissera alors place à la consternation face au « fait ce que je dis, pas ce que je fais ; moi c’est moi et toi tais-toi ! ».

Quand Stan et Butters se rendent compte que leurs parents leur ont menti, ça les met grave en colère ! A un point tel que Butters voudrait vraiment que le Professeur Chaos, qui sème désordre et destruction, soit là et les fasse payer ! Stan veut donner une leçon à leurs parents, car ils n’ont pas le droit de jouer avec leurs émotions comme ça ! Butters décide alors de révéler son terrible secret à Stan, non pas qu’il soit gay comme le pense Stan avec cet accoutrement bizarre trop chargé en papier alu, mais qu’il est le Professeur Chaos ! Mais Stan préfère   fuguer : il est trop déçu par cette arnaque élaborée par des gens qui ne le respectent pas beaucoup. Lui pense que pour motiver quelqu’un, il suffit d’être direct et honnête avec lui, alors que toute cette mascarade sent le mensonge, et mentir ça fait mal passer les messages ! Sa décision est prise : leurs parents  n’admettront pas qu’ils ont été nuls et que ce qu’ils ont fait était mal, ils ne changeront jamais ! Malheureusement, juste avant de prendre le maquis les parents de Butters arrivent. Son père attend ses explications mais sa mère pense que c’est peut-être leur faute ! Effectivement, en y réfléchissant, son père concède qu’ils n’ont que ce qu’ils méritent pour avoir menti ! Sa mère explique qu’ils ont voulu protéger Butters de la drogue en lui faisant peur au lieu de lui dire la vérité : on dit que la fin justifie les moyens, mais c’est faux ! Finalement, ses parents ont honte d’eux !!! Quand les parents de Stan arrivent, sa mère tente d’expliquer que Butters a aussi un moi du futur car les failles temporelles expulsent parfois plusieurs ... Stan la coupe : il est au courant pour Motivation Corp ! Tout ce qu’il voulait c’est que ses parents admettent qu’ils lui avaient menti et que ça craint !

 

 

Conclusion :

 

 

Voyez, on se couchera moins bête car on a appris un truc  aujourd’hui : dans la prévention, comme pour tout, le maître mot est dialogue et surtout pas esquive des sujets sensibles par le mensonge ou la dramatisation !

 

La drogue est un sujet trop sérieux pour ne pas prendre le temps d’y consacrer une discussion saine et sereine ! Certes la télévision nous montre les conséquences néfastes des abus de drogues, et l’on peut estimer qu’en faisant peur on fera passer l’envie de se droguer en motivant au contraire le travail à l’école pour ne pas devenir une loque humaine ! Mais c’est oublier un peu vite que la drogue est partout dans nos sociétés et que des parents ne peuvent éviter éternellement une vraie discussion à ce sujet ! Autrement, ce sont les camarades qui le feront à leur place, et leur voix sera toujours plus crédible à ceux de leur âge que celle des adultes qui veulent toujours tout empêcher, et surtout de s’éclater !

 

C’est bien connu : plus on diabolise, plus les jeunes veulent se faire leur propre idée de la chose si décriée ! Il est donc important d’expliquer calmement, avec de vrais arguments, que la drogue peut être dangereuse car c’est un produit très attractif qui permet de s’évader de soi. On peut y toucher pour goûter et se faire plaisir, mais personne n’a besoin de ça pour être bien dans sa vie, sinon c’est qu’il y a de vrais problèmes derrière cette prise de drogue, et cela peut mener à la dépendance !

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