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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 11:59

Catégorie : VI] Du pareil au même : loi / morale, responsabilité individuelle / collective

Thème : 2) Putain de hippies soixante-huitards tardés : éduquer c’est fixer des limites !!!

 

 

Fiche de visionnage n°31 :

Épisode 64 (saison 4, épisode 16) – Le mot en M

 

 

 

Analyse philosophique des extrêmes : L’autorité parentale, est-ce que ça craint ???

 

 

Les pros : Les enfants,

Les antis : Les étrangers.

 

 

Thèse : Les parents c’est trop chiant ;

Antithèse : Sans parents, tout fout le camp, au grand dam des enfants ;

Synthèse : Il n’est pas évident d’être parent, mais heureusement qu’ils sont là !

 

 

Il était une fois à South Park Kyle qui joue avec son petit frère Ike en lui faisant des passes. Les autres arrivent et Stan demande à Kyle de trouver ce que Cartman a réussi à avoir. Il lui répond l’ « hépatite B », mais c’est une mauvaise réponse ; il fallait répondre 4 billets pour aller voir le lendemain soir le concert des « Chattes en furie ».

 

  

Introduction :

 

 

Que celui/celle qui n’a jamais détesté et souhaité la mort de ses parents suite à une de leurs énième décision jugée injuste jette la première pierre, mais il/elle ne sera pas crédible car tous les enfants passent par là un jour !

 

Ne serait-ce que parce que les enfants et leurs parents ne sont pas de la même génération, il existera toujours un certain fossé d’incompréhension entre deux mondes qui s’attirent et se repoussent à la fois ! D’autant plus que les objectifs sont antagonistes : les parents veulent à tout prix que l’enfant soit quelqu’un de bien, qu’il bénéficie de tout ce que ses géniteurs n’ont pas eu, alors que la progéniture ne pense qu’à se démarquer des parents, acquérir son autonomie propre et rejette souvent les codes moraux imposés par les adultes pour élaborer les siens avec ceux de son temps !

 

Bien sûr la première réaction devant un non parental est de penser que les parents sont chiants, qu’ils sont souvent injustes et inflexibles dans leur décision quoi qu’on fasse pour se faire bien voir. Mais il faut prendre en compte aussi que les adultes ont le recul nécessaire pour juger ce qui est bon pour nous, sachant que les enfants sont souvent extrêmes dans leur façon de penser.

En somme, l’autorité parentale, est-ce que ça craint ???

 

 

Thèse en faveur de l’injustice parentale

 

Même s’ils sont dans leur rôle de parents, nos géniteurs, à trop vouloir nous protéger, peuvent vite en devenir étouffants !

Les parents, de par leur lien filial et l’investissement en temps/patience requis, sont obsédés par la sécurité de leurs enfants et leur bon comportement en-dehors de la sphère familiale ! De fait, ils peuvent s’avérer particulièrement oppressants quand il s’agit des sorties « à risque » et sont toujours à l’affût du moindre écart de conduite ou d’une mauvaise source d’influence qu’ils ne pourraient contrôler. C’est bien pour cela que les enfants sont obligés de leur mentir afin de les rassurer, et ainsi faire ce qu’ils veulent vraiment, sans chaperon sans arrêt sur leur dos !

Alors que Cartman a déjà regardé quel bus il fallait prendre pour aller au concert des « Chattes en furie », Kyle court demander à ses parents l’autorisation d’aller voir le concert. Sa mère s’y oppose et le fait que ses copains vont tous y aller n’y change rien. Kyle est encore trop petit, ces concerts sont dangereux, il y a de la violence ! Kyle essaie de négocier, mais son père le recadre : sa mère a dit non, point final ! Kyle annonce alors à ses potes que ses parents ne sont pas d’accord. Stan s’en doutait bien, et il fallait ruser comme le précise Cartman. Plutôt que de dire la vérité, il devait dire qu’il allait dormir chez un de ses copains : Cartman a dit qu’il dormait chez Stan, Stan chez Kenny et Kenny n’a rien eu à dire car ses parents s’en foutent vu qu’ils sont alcoolos ! Kyle est vert : il pense, à raison, que maintenant il l’a dit à ses parents donc c’est mort ! Cartman confirme : il l’a dans le cul !

 

On croit toujours qu’on peut faire changer les parents d’avis, mais c’est peine perdue : si les vieux revenaient sur leurs dires, ils perdraient de leur autorité parentale !

Dans certains cas, notamment quand l’opposition n’est pas assez motivée/argumentée, on pense pouvoir faire infléchir une décision en montrant qu’on est responsable, de bonne volonté et qu’on est prêt à faire de gros efforts pour obtenir gain de cause ! Malheureusement, cela n’a souvent pas beaucoup d’influence sur le résultat des courses : un jugement négatif parental se révise encore plus difficilement que son équivalent judiciaire ! Pour ne pas perdre en crédibilité, les parents resteront sur leur première décision, quitte à évoluer par la suite en prenant en compte les efforts d’un enfant montrant sa maturité !

Kyle ne veut pas baisser les bras, pensant qu’il lui faut juste un peu de temps pour arriver à convaincre ses parents ! Il leur propose, devant cette injustice, de faire pleins de corvées pour obtenir son droit d’aller au concert ! Sa mère s’énerve et lui fait une offre : il pourra aller à ce concert des « Chattes en furie » quand il aura rangé le garage, déblayé la neige et ramené la démocratie à Cuba ! Sauf que Kyle ne sait même pas ce qu’est Cuba, mais heureusement que son père est là pour lui expliquer que c’est un pays communiste, dirigé par le dictateur Fidel Castro. Et en plus, espérant qu’il ne faille déblayer que le côté où l’on passe en voiture, sa mère précise qu’il faut dégager toute l’allée ! Kyle est tout joyeux, il a réussi, donc il s’attend à y avoir droit, mais sa mère ne respecte pas ses engagements : elle regrette, mais c’est toujours non ! Devant la stupéfaction de Kyle, son père lui explique que sa mère et lui ne veulent pas qu’il aille à ce concert, raison pour laquelle ils lui ont demandé de faire des choses « impossibles », ne pouvant pas imaginer qu’il réussirait. Kyle n’en démord pas, il veut ce qu’on lui a promis, mais non, ses parents restent intraitables, parfaitement intraitables !

 

Contrairement à l’expression, la loi parentale peut être dure, mais elle peut ne pas être juste, entraînant avec elle une chute de confiance !

Devant leur souci permanent de nous protéger du dangereux monde extérieur, tant physiquement que moralement, les parents peuvent aller dans certains excès et se montrer particulièrement injustes. Que ce soit revenir sur leur accord suite à une information provenant d’autres adultes ou exiger des garanties pas possibles, les parents peuvent être perçus comme des dictateurs aimant tyranniser leur sujet, leur enfant ! Mais s’il n’y a plus de justice et que la confiance s’étiole, toutes les dérives sont alors possibles !!!

Kyle s’énerve de plus belle qu’on lui ait menti au sujet de la récompense à ses efforts, son père reconnaissant qu’ils s’y sont mal pris. Kyle est furax, il estime qu’il ne peut plus avoir confiance en ses parents, et se demande pourquoi il leurs obéirait ! Pour la bonne et simple raison qu’ils sont ses parents lui rappelle son père ! Si ce n’est que ça, Kyle préférait être orphelin et part en claquant la porte ! Devant chez Kenny, Kyle est vert de rage, jugeant injuste ce qui lui arrive et se demandant comment ses parents ont pu lui faire ça, le mener par le bout du nez pour rien ! Pour Stan, c’est juste que c’est comme ça : les parents peuvent vraiment être cruels des fois et ils s’éclatent à faire ça ! Kyle trouve ça dégueulasse, et il aimerait bien ne plus avoir de parents !!! 

 

Antithèse en faveur des règles parentales pour éviter les dérives

 

Que c’est bien quand les parents ne sont pas là, mais ça peut vite tourner au grand n’importe quoi !

A force de mettre la pression sur leurs enfants, les parents créent eux-mêmes de la frustration, qui ne demande qu’à s’exprimer. Ainsi, à la moindre occasion, de charmantes têtes blondes/brunes/rousses peuvent vite se transformer en démons s’adonnant à tout ce qui est normalement interdit ! En effet, plus les parents sont rigides d’un côté, plus leurs enfants se lâcheront dès qu’ils auront le dos tourné, histoire d’expérimenter vite fait ce qui ne leur est pas autorisé et de rétablir un certain équilibre entre deux excès opposés !

Dès que les parents sont en taule pour avoir été dénoncé par leurs enfants, Kyle se dandine à poil sur du gros rock, les gamins font les fous sur le canapé, Ike manque de s’électrocuter en mettant une fourchette dans le grille-pain, ils vont au concert des « Chattes en furie », organisent une grosse soirée chez Kyle, ou matent des films strictement réservés aux adultes. Cartman est ravi de montrer à tous les enfants qu’il ne se passe rien si on jette une pierre dans une fenêtre.

 

Une société ne peut fonctionner que si ses membres sont assez responsables pour faire tourner correctement la machine, dans tous ses rouages !

L’organisation d’une société n’est pas un jeu d’enfant, elle nécessite beaucoup d’investissement, de la part de tous, et requiert une mobilisation de tous les instants ! Ainsi, le critère principal n’est pas tant l’âge, mais la maturité et l’esprit d’initiative et d’engagement sur le court/moyen/long terme. Par analogie, une famille ou une ville ne sont jamais qu’une microsociété, fonctionnant avec les mêmes règles nécessaires qu’une société plus grande !

Des automobilistes tombent en panne mais arrivent à aller jusqu’à SourireVille, anciennement South Park. Butters se présente aux touristes dans son garage pour jeter un coup d’œil à leur voiture. Les clients aimeraient plutôt voir un mécanicien adulte, mais Butters est le seul, avec Craig, sauf que ce dernier joue à l’astronaute ! Les visiteurs sont interloqués qu’il n’y ait plus un seul adulte en ville et se demandent bien comment cela se fait-il, mais c’est Cartman le maire et c’est lui seul qui pose les questions ! La femme veut juste un téléphone, mais Cartman a bien peur qu’ils soient tous hors service : en fait ils communiquent en parlant dans une boîte que l’on referme, et lorsque le destinataire l’ouvre le son s’échappe avec le message ! Le voyageur perdu ne veut pas jouer à des jeux de gamins et veut simplement avoir sa voiture réparée, mais Butters dit que ça prendra trois jours, et s’en aller de cette ville bizarre ! Les touristes ont besoin de Cartman pour partir, et ça tombe bien car lui a besoin d’eux ! La femme veut savoir comment cela se fait qu’ils vivent seuls dans cette ville, il y a de cela de nombreuses lunes. Stan raconte alors les temps anciens : il y a bien des lunes, tous vivaient selon les lois des donneurs de vie, mais ils étaient injustes car il fallait se coucher tôt et manger des brocolis. Mais le gros lard connaissait le moyen de les faire disparaître, avec la magie du mot en m. Bientôt il n’y eut plus de courant, plus d’eau ni de quoi se nourrir, donc ils demandèrent l’aide du grand nourrisseur ! Sauf que le gros lard et les autres n’étaient pas d’accord sur la façon de le vénérer et il tenta alors de s’imposer en se faisant nommer principal de l’école. Les autres se promurent rectorat mais Cartman se déclara maire sans avoir été élu ! La ville fut alors coupée en deux, et le nourrisseur fut très en colère ! Depuis, chaque soir le grand nourrisseur doit être apaisé lors de Carrousel, mais celui qui a le livre verra l’un des siens sauvé ! Ils savent qu’un jour, le grand nourrisseur les sauvera et tout redeviendra comme dans les temps anciens, il y a de cela de nombreuses lunes !

 

La loi est un compromis social relatif à une époque et aux membres de la société, mais ceux-ci peuvent être plus ou moins vachards !

Il est bien connu que les enfants peuvent être très cruels entre eux, la modération et la compréhension de l’autre venant avec le temps. Ainsi, si les enfants faisaient la loi, il y a fort à parier que sur bon nombre d’aspects celle-ci serait beaucoup plus tranchée, voire serait proche d’une justice expéditive. Heureusement que les adultes ont un peu plus de bouteille et savent que les choses ne sont jamais noires ou blanches, mais toujours dans la nuance de gris !

Le mari voyageur s’exaspère : il a un rendez-vous très important le lendemain et il n’y a pas d’autre garage en ville. Malheureusement, le seul téléphone encore opérationnel se trouve dans l’autre partie de la ville, le côté TrésorVille où tout se délabre. Mais l’astronaute débile, pardon l’astronaute Craig, ne peut pas franchir la ligne blanche délimitant les deux parties de la ville : les étrangers doivent poursuivre seuls, à leurs risques et périls ! Errant dans le côté obscur de la cité, ils se dirigent vers l’école primaire, espérant y trouver un professeur. Malheureusement, une voiture téléguidée les en empêchent et les espionnent. Quand le mari découvre la caméra, il se prend un jet de jus de citron, qui ne rend pas aveugle mais brûle les yeux de manière très douloureuse ! Des maternels se positionnent alors en face d’eux et veulent jouer avec eux après avoir joué avec leurs parents ; alors qu’avant seule la femme avait peur et que monsieur la rassurait, à présent les deux ont la trouille ! Ils courent avec les maternels agrippés à eux mais franchissent la ligne blanche pour retourner à SourireVille. Les maternels lâchent l’affaire et sont repoussés par des tirs de papiers mâchés ! Plutôt que de parler à un adulte, Craig a reçu de nouveaux ordres et les emmènent voir le maire ! Cartman est bien évidemment ce maire et les rassure, mais la femme en a marre, elle veut parler aux parents ! Cartman ne sait même plus ce que signifie ce mot, heureusement son assistant lui souffle à l’oreille qu’il s’agit des donneurs de vie ! A ce moment-là, un garde avertit qu’une boulette géante de papier mâché est en vue et explose la vitre de la mairie ! Ce soir-là c’est Carrousel et les enfoirés de fils de pute d’en face vont essayer de tuer l’un d’entre eux ! Au milieu de cadavres d’enfants, les étrangers prennent le livre que veut le petit gros, mais les maternels les retrouvent et les kidnappent ! Ramenés au QG de TrésorVille, l’école primaire, les voyageurs expliquent à Kyle et Stan qu’ils veulent juste donner le livre au petit gros, empêchant que le clan adversaire tue d’autres membres de celui de Cartman, pour pouvoir téléphoner. Stan leur apprend qu’ils se sont fait avoir car eux seuls possèdent encore un téléphone. Le problème est que s’ils volent le livre, ce sera l’un des membres de TrésorVille qui mourra le soir même lors de Carrousel ! Plus tard, la femme revient au garage, et, la voiture complètement désossée, Butters lui explique que le problème venait du lave-vitre. Cartman et sa bande sont là et, voyant que le mari n’est pas avec elle, décide d’enlever la femme. L’étranger est fier de ramener le bouquin tant convoité à la bande de Stan et Kyle, enfin il va pouvoir téléphoner. Sauf que Cartman débarque avec sa meute et annonce détenir sa femme ! Cartman veut qu’on lui rende le livre sinon la femme y passera, la torturant déjà à coups de matraque électrique. Mais c’est hors de question pour Stan, car s’il l’a, l’un de son camp mourra à Carrousel ! Tout ça va trop loin pour l’étranger : il prévient qu’il va se fâcher, il ne plaisante plus du tout ! Mais l’heure du grand nourrisseur sonne, voici venu Carrousel et le camp de Cartman n’a pas de bouquin ! Le sort en est jeté, ce sera donc quelqu’un de SourireVille qui sera sacrifié ce soir ! Butters est heureux de s’y coller et d’être sacrifié au grand nourrisseur !

 

Synthèse

 

Il ne faut jamais sous-estimer ce qu’une personne est capable de faire pour arriver à ses fins, quitte à dépasser les bornes !

L’envie est, avec la curiosité, une force de motivation extraordinaire, permettant de déplacer les montagnes ! Quels que soient les obstacles qui se trouvent sur la route, quand on se fixe un objectif précis, on est prêt à remuer ciel et terre pour parvenir à son but, plus ou moins garanti par une récompense bien méritée !

Pour aller à son concert des « Chattes en furie », après avoir déjà accompli les autres travaux, Kyle rédige sa lettre à Fidel avec un dessin d’enfant touchant (Kyle pleurant et offrant une pâquerette de la paix, avec le message « Free to live, where ever they are »). S’il avait droit à un vœu, rien qu’un seul vœu, ce serait qu’à Cuba tout change, parce qu’il pense que les Cubains sont malheureux. Même s’il fait beau chez eux, ça ne les rend pas joyeux car ils sont opprimés, privés de Liberté. Il ne pourra jamais s’empêcher d’être triste, aussi longtemps que Cuba sera communiste, demandant et remerciant par avance Fidel Castro de transformer son pays en vraie démocratie. En lisant ou en écrivant la lettre, Fidel autant que Kyle en ont les larmes aux yeux ! Le leader Maximo déclare alors par décret la fin du communisme à Cuba. Les parents de Kyle hallucinent devant les infos qui annoncent que Cuba sera ouverte aux touristes Américains et que des chaînes de fast-food et des parcs d’attraction devraient ouvrir bientôt ! Malheureusement cela ne suffit pas à faire plier ses parents ! Cartman propose un moyen pour éloigner ses parents quelques temps : il a vu à la télé qu’il suffit d’appeler la police et de dire que ses deux parents le molestent ! Même s’il ne sait pas ce que ça veut dire, toujours est-il que le copain de sa mère le gonflait, il a appelé la police et ne l’a plus revu pendant trois mois ! Kyle est ravi de cette solution, ses parents doivent payer pour être des menteurs et des tricheurs ! Cartman lui donne la marche à suivre : pleurnicher au téléphone que ses parents l’ont molesté et dire qu’il y a eu des attouchements. Même s’il ignore tout de ce que ce micmac veut dire, il doit être convaincant au téléphone ! Et il l’est, puisque ses parents se font embarquer par la police sous l’œil des caméras. L’assistante sociale le rassure : à présent, ses parents sous les verrous, ils ne pourront plus jamais lui faire de mal ! Les gamins sont tout jouasses : la vie sans parents c’est trop cool ; tous les enfants décident alors de dire à la police que leurs parents les molestent ! Finalement, tous les adultes y passent : tous les adultes ont été arrêtés, et ceux qui ne l’ont pas été se sont enfuis de peur de l’être ! Bien plus tard, alors que les enfants s’apprêtent au sacrifice d’un des leurs lors de Carrousel, le mari s’exaspère : personne ne sera sacrifié ce soir ! La femme avertit son mari de faire attention, ils peuvent le faire disparaître avec le mot en m. Cartman confirme qu’il a le pouvoir de dire aux flics que ces étrangers les ont molesté aussi, tout comme leurs parents ! L’étranger comprend tout : les adultes ont disparu en ayant été accusé par leurs propres enfants de les molester ! Les parents, leurs parents, ces donneurs de vie étaient leurs vrais nourrisseurs, pas cette statue idiote, et ils ne sont pas partis pour atteindre un lointain fantastique eldorado, ils sont simplement en prison par la faute de leurs enfants ! Et ils doivent se manquer mutuellement !

 

Quoi qu’on en pense, tôt ou tard on a besoin des adultes, et on est alors bien content de les trouver pour nous aider !

Une publicité nous demande « grandir ? pour quoi faire ??? », mais force est de constater qu’on a toujours besoin de plus grand que soi ! Les enfants mettent un point (voire un doigt) d’honneur à se débrouiller tout seuls, ou du moins avec ceux de leur âge, qui eux les comprennent ! Mais la jeunesse ne peut pas tout, et ceux qui ont le plus rejeter les « anciens » sont les plus heureux de les retrouver quand leur aide est devenue nécessaire pour se sortir d’une sale impasse où l’immaturité a mené ces jeunes cons !

Ainsi, vu que les étrangers semblent avoir l’étrange faculté de pouvoir traverser la ligne blanche, s’ils aident Cartman, ils auront ce qu’ils veulent ! Exactement ce que promet également la bande de Stan et Kyle, en échange du livre du gros lard, sauf qu’eux ont vraiment un téléphone qui marche ! Finalement, le voyageur explique aux enfants que les donneurs de vie prenaient soin d’eux : leurs règles étaient ainsi faites pour les protéger parce qu’ils les aimaient et qu’ils ne voulaient pas qu’ils finissent comme ça. Le grand nourrisseur n’a aucune affection, au contraire de leurs donneurs de vie, leurs parents ! Ils doivent donc appeler la police et dire qu’ils ont menti ! Pour Stan, l’étranger a raison : c’était bien mieux quand leurs parents étaient là, ce que confirme Kyle pour qui leurs lois étaient justifiées. Tout va de plus en plus mal depuis 10 jours qu’ils sont partis !

 

Être parent n’est ni une vocation, ni un métier facile, mais on se doit de mener sa tâche au mieux pour assurer le bonheur de sa descendance !

Qu’on l’ait recherché pendant un certain temps ou qu’elle vienne par accident, la parentalité est un cap significatif dans la vie d’une personne. Elle s’apprend au jour le jour, avec plus ou moins d’aide extérieure et familiale, mais elle n’est pas une science exacte où les recettes des uns marchent forcément pour soi ! Être parent est une mission qu’il faut sans cesse redéfinir, en fonction de son enfant et de l’environnement dans lequel il évolue, et tout ceci n’est pas tâche aisée !

Se rendant dans le camp adverse afin de récupérer le livre que veut le petit gros pour pouvoir enfin téléphoner, la femme se demande bien si son homme a su s’y prendre avec ces gamins ! Justement, il n’a jamais su s’y prendre avec les enfants, c’est bien pour ça qu’il ne veut pas en avoir ! Mais sa femme est moins catégorique, étant sûr qu’il ferait un père merveilleux, mais lui ne veut surtout pas revenir là-dessus ! A la fin de l’épisode, Cartman donne ordre de libérer Butters, qui veut toujours être sacrifié au grand nourrisseur, et Kyle donne le téléphone à l’étranger pour qu’il appelle la police et fasse revenir les donneurs de vie. Finalement, la femme trouve que son mari se débrouille plutôt bien avec les enfants, il devient moins farouche à l’idée d’en avoir ; sauf qu’après cette histoire la femme va tout de suite se faire ligaturer les trompes pour être sûr de ne pas avoir de progéniture comme ces sales petits monstres ! Kyle demande à Stan si les parents vont être fâchés que leurs enfants les aient accusés de les avoir molestés et d’avoir fait 10 jours de tôles pour rien, mais pour Stan cela ne se peut pas car ils se sont rattrapés en faisant une belle banderole ! Le mari a été engagé comme directeur de Brenis et la femme a les trompes ligaturées ; Kyle les remercie au nom de tous car ils leurs ont appris à quel point les parents c’est important !

 

 

Conclusion :

 

 

Voyez, on se couchera moins bête car on a appris un truc  aujourd’hui : l’autorité parentale, malgré ses nombreux travers, n’est pas faite pour nous embêter, mais pour nous protéger, souvent de nos propres abus !

 

Quand on est jeune, on a vite fait d’estimer que les adultes, et les parents en particulier, ne sont là que pour nous empêcher de nous amuser et de faire ce qu’on aime, d’autant plus que quoi qu’on fasse ou dise pour les rassurer, cela ne sert à rien, ils ne peuvent et ne veulent changer d’avis ! On peut certes juger, dans l’emportement, que les parents sont injustes et indignes de confiance, mais encore faut-il voir le résultat quand ils ne sont pas là : en effet, dès qu’ils ont le dos tourné ou en leur absence, cette Liberté tant espérée peut vite laisser libre court à tous les grands n’importe quoi ! Et justement, quand les enfants deviennent les maîtres temporaires, on s’aperçoit vite que leurs lois sont souvent plus cruelles que celles, plus ou moins modérées par les expériences de la vie, des adultes !

 

Avant de critiquer les règles parentales, il faut déjà prendre en compte qu’être parent est loin d’être un long fleuve tranquille, puisque rien n’y prépare si ce n’est la prise de conscience de ses responsabilités à la naissance de la nouvelle génération ! Les parents, ex-enfants eux-mêmes, doivent naviguer à vue entre le rejet de leur propre éducation, les mœurs de leurs temps et la subtile alchimie à élaborée avec l’autre parent. Avec le recul de l’âge on se rend vite compte que tout était long d’être parfait, que les parents pouvaient être pointilleux sur des points de détails, mais l’important est de voir le résultat, que le petit enfant est devenu un adulte responsable aux bonnes manières !

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