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Alors Faudel, quelle est ta vie depuis qu’Ulla t’a décoincé autant qu’elle t’a
révélé ?
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F : « Ulla était une one-shot (un coup, pas pour rien), mais quelle
hot-shot [1], j’en
étais hot-dog ! Elle m’a ouvert les portes de la perception envers la gente trouble et double : une fois qu’on y a goûté, qu’on a posé ses lèvres dessus, il est déjà trop
tard !!! De sexué, je me suis ainsi découvert sexuel et sensuel, et même sexy : un volcan bouillonne en moi qui rendrait le feu de l’Enfer un Paradis !!! Ayant bien assimilé
les bases de la pratique et du fonctionnement organique/orgasmique féminin grâce à Ulla, afin d’assouvir mes pulsions scopiques (besoin de mâter, puis de tâter) je me suis mis en tête (et pas
que là) de devenir un serial "lover" : fini le serial looser, place au tombeur de ces dames ! J’ai donc quitté le froc [2] en le baissant et en faisant des frasques [3] : j’ai déboutonné le fleuret [4] pour aller fleureter [5]. Ayant du temps à rattraper et souhaitant perfectionner la
pratique avec la théorie, j’ai épluché tous les écrits et croquis relatifs autant à la séduction qu’à la sexualité (les deux intimement liés, normalement, si tout se passe bien) pour devenir
le penseur du rondin, et je me suis mis en chasse pour passer à la pratique active du zizi-panpan. Perturbé par ma première expérience où je ne saurais jamais (faute de l’avoir pénétrée) si
la fille était vierge ou non (d’où le malaise d’avoir couché avec une fille plus jeune que moi, elle pour qui soit c’était la première fois et voilà l’entrée en matière avec un mou du bout,
soit pour qui je venais m’ajouter à sa liste avec pour toujours le numéro double 0 pointé), je suis parti en (qué)quête de dépucelage de vierges pas trop effarouchées. J’étais vraiment
obnubilé par le fait que ma verge converge vers le con des vierges : ah, les mythiques pucelles neuves, les Muses dont tout garçon souhaite s’amuser, à l’ombre des jeunes filles en
fleurs à déflorer !!! L’idée était de leur éviter justement ce désagrément de la première fois (soit avec un nullos qui n’arrive à rien – comme moi –, soit avec un nerveux qui fait plus
mal que bien) car depuis peu je savais comment faire en sorte que la première fois soit la "meilleure" (car j’avais été à bonne école avec Ulla et que j’avais étudié le sujet). Je les prenais
en main et leur appliquais la formule « Avant moi la forêt vierge, pendant moi le Déluge tropical ! ». Jeune majeur, je savais que mon temps était compté pour courtiser et
coucher de belles jeunes vierges, j’allais donc pas le perdre à conter fleurette [6]. Pour autant, si j’adorais faire craquer les petites fourrures
des mignons petits minous à leur chti pépère, pervers, je m’intéressais très peu aux demi-vierges [7] : je ne voulais pas de traînée [8] qui se fasse entraîner dans mon lit pour étrenner
[9] mes étreintes [10] ! Pour prendre les jeunettes (au-dessus de la majorité
sexuelle quand même, de toute façon avant quinze ans et demi elles sentent encore le pipi), je m’y prenais en jouant sur mon côté (pour un peu provoqué/exagéré) jeune homme nettement plus mûr
que mes acolytes à moitié alcooliques (se donnant ainsi du cœur pour aller séduire les belles, mais étant soit plus lourds qu’autre chose, soit si bourrés que plus attirés par les caniveaux
que par les lolos), et franchement ça emballait sec : j’amenais l’innocente dans ma turne pour lui bourrer l’urne, là je lui disais que je l’aimais (juste pour l’ambiance et pour passer
ensuite aux choses sérieuses) et en deux trois tours de cuillère à pot l’huître de la chatte chaste était ouverte, une petite saignée et hop ça resarcait !!! Souvent, je donnais dans les
cours de verbe, voire de verve [11], et la
plupart du temps mon savant dosage entre gentleman monte-en-l’air [12] va-nu-pieds et hippie bises and love séduisait et il y avait alors affinité pour plus, donc on évoluait vers des cours de langues appliqués, et c’est là que les vierges
craquaient pour ma verge ! Mais tout cela toujours dans le plus pur respect de l’être de chair, au bonheur des gentes demoiselles !!! Séducteur invétéré, je faisais le joli
cœur [13] et l’étroite petite cochonne se révélait à elle autant qu’à
moi ! En effet, mon fantasme était de réaliser les leurs [14] !
Enfin… je dis ça mais… je reconnais que j’avais aussi un côté vampire à qui on mange dans la main et qui aime à consommer la chair fraîche ! En fait, j’adorais me dire « j’ai mis
dedans et ça gémit » [15] :
je m’introduisais alors encore plus avant dans la frange [16] profonde ! Quand j’étais dans la place, Yoni soit qui mâle y pense [17], tout baignait et toute vierge saignait ! C’était la
grande et belle époque du « qu’hymen qui m’aime me suive, jusqu’au bout du bout ! » [18]. C’était sympa et un vrai challenge de laisser la première
trace en grimpant la face vierge et immaculée du Mont de Vénus [19] avec en
son sommet le point G inexploré !!! Mais il y avait souvent les embrouilles du lendemain matin du genre « Ça va mon chéri ? » alors que ce n’est pas parce que t’as mis un
coup que du coup tu es en couple réglé (même si, afin d’arriver à ses fins, il faut dire souvent « Je t’aime » même si on n’est pas obligé de le penser vraiment) ! Et puis avec
le temps, les jupons courant trop vite, j’ai arrêté de chercher à couvrir les minettes ! C’était l’heure d’ailleurs de passer aux femmes sexpérimentées : être professeur
c’est bien mais être con-disciple, partager à peu près le même niveau et apprendre en même temps c’est mieux !!! Je voulais papillonner, sortir de ma chrysalide, butiner de
fleurs en fleurs (les femmes sont de belles plantes à qui il faut parler le matin et qu’on doit sortir puis arroser le soir) car le nectar est toujours meilleur ailleurs ! Le sexe est le
pilier et un sacré tronc de mon existence : ça copule de source, je suis un chercheur d’or…gasme ! L’action du sexe est en moi : j’ai une dépendance à vie pour le "vice", que
j’ai dans la peau ; je suis un boulimique des boules, les miennes comme ceux des femmes ! À présent mon credo est : « Aventure d’un soir : zéro déboire, zéro
désespoir ! ». Je ne veux pas d’histoires de cœur, que de cul : « Une aventure t’appelle ? N’hésite pas, cours vers elle : un temps pour planter au pieu, un
éclair pour s’arracher !!! ».
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Et l’Amour dans tout ça ???
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F : « Je suis trop jeune pour cette connerie et je ne suis pas forcément sûr que le bonheur
d’être heureux soit l’essentiel : les nourritures de l’esprit sont profitables quand les nourritures du corps ont été consommées préalablement, et vu mon retard au démarrage le secret du
sexe pour les nuls c’est de s’entraîner à fond les ballons ! On dit que c’est en forgeant qu’on devient forgeron, donc c’est en niquant qu’on devient nique-bon ! Tout ce que je veux
à présent c’est que les filles soient nues, qu’elles se jettent sur moi, qu’elles s’arrachent ma "vertu" ! Pour autant, si je considère que toutes les femmes au monde sont mon unique
amour, il n’en reste pas moins que le risque, car il y a toujours un risque, est de s’aimer … non comme des aimants (où un des pôles attire et l’autre repousse) mais comme des amants !!!
À chaque nuit suffit sa p(e)ine et je ne veux surtout pas me décarcasser la nénette, me prendre la tête (de nœud non plus) : maintenant que je sais que et comment ça marche, que je suis
plus un peine-à-jouir, j’ai la chair à fleur de peau/pot et je veux juste profiter vite fait bien fait des bienfaits qu’offre le vit [20], « la partie qui fait les empereurs et les rois,
la garce et le cocu » comme disait le vertueux Pierre Richelet [21]. La pression atmosphérique/hémisphérique enfin libérée dans le
slip et les tripes, les éléments se déchaînent (de l’œil du cyclone chamboule-trou à la queue de l’ouragan) et enchaînent les conquêtes du septième ciel, la lune blanche avec sa face cachée
et les étoiles de mer apporteuses de vice ! Sautant sur tout ce qui bouge, le plus dur est de ne pas lâcher la proie pour l’ombre, mais lécher la proie plutôt que l’ombre. Plutôt que des
gros coups pas sûrs, je préfère des petits coups sûrs : une tienne chienne vaut mieux que deux tu l’auras ! À présent, plutôt que de chier dedans, je paye mon ben
[22] quand elles montrent leurs nuts (mais faut quand même qu’elles
fassent minimum du une – voire deux c’est mieux – main de tour de sein) !!! Maintenant que ça gaze à tous les étages, si je veux visiter en aparté toutes les pièces et
interstices [23] de la gente séductrice, de la cave au grenier (endroits
sombres, l’un rangé car vidé tous les mois, l’autre où on entasse la merde), ce n’est – au maximum – que pour m’engager à signer un bail de location à courte durée, certainement pas une
promesse d’achat devant notaire.
Je ne demande que la jouissance [24] de mon
penthouse [25], mon loft de love, ma garçonnière [26] à femmes, ma chambre de charme [27] pour bonnes ! Pour autant, je préfère quand même pratiquer
mon sport préféré en extérieur, à domicile chez la partie adverse, c’est plus facile pour s’en aller (souvent je compte les minutes pour voir le soleil se lever et ainsi pouvoir me
débarrasser d’elles) ! Ainsi, quand une BonnesCuissesBonneGarce me jette un regard genre salope polie en agitant en plus son suivez-moi-jeune-homme
[28], je peux m’estimer content d’avoir toujours avec moi mon
baise-en-ville [29]. Il est d’ailleurs aussi utile si tu bouffes à
plusieurs râteliers [30] en même
temps ! En effet, je m’arrange toujours pour me ménager un cinq à sept (en pipeautant un truc, cinq heures on peut partir plus tôt du boulot, sept heures on peut arriver plus tard à la
maison : ça laisse deux heures de marge pour se faire Marge) ! Pour information, contrairement à ce que mes propos graveleux [31] pourraient laisser penser, je suis un apprenti-sage (k)now-vice
avec une personnalité [32] entre
docteur glamour [33] et
docteur mamours [34] :
tout est dans la finesse ! De formation commerciale et marketing, il m’est facile d’utiliser tous les ressorts possibles et imaginables de la manipulation mercatique pour arriver à mes
faims "enfilée(s), c’est gagné !" !!! D’ailleurs, je me considère moi-même comme un produit haut de gamme à vendre, ma baise-line étant « parce que je propose, c’est moi qui
dispose » [comme Ulla/Virginie, ndlr]. Pour autant, que les choses soient claires : être expert en sexe n’est pas mon boulot, c’est mon hobby, ma passion même, dans toutes les
acceptations du terme [35] !
Mais que veux-tu, l’occasion fait le daron [36] du
baron [37] et du bout rond. Tout ça pour dire qu’on est fidèle à ce que
l’on a, tant que l’on a pas trouvé mieux ! Je suis pas fondamentalement hostile aux sentiments, mais c’est juste que je suis pas prêt pour l’Amour : si j’ai un peu envie de
reconnaissance sentimentale, j’ai surtout besoin de parfaire mon éducation sexuelle et d’accumuler des heures de vol au compteur !!! C’est ce qu’on appelle le syndrome du Canadair :
tu te charges à bloc, tu lâches tout sur le brasier et tu te barres à tir d’elles autres ! »
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Donc, pour te faire la main, on peut considérer que tu as préféré t’orienter vers des filles
faciles ?
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F : « Oui et non ! C’est pas parce que toutes les femmes sont des traînées que tous les
mecs aiment les Marie-couche-toi-là !!! Déjà, il faut savoir qu’il y a jamais eu autant de célibataires, sûrement parce que les gens ont peur des autres et (peut-être) de leur propre
bonheur ! Depuis que ça marche pour moi je me suis dit « Qui ne tente rien ne tête rien », car pour vivre heureux vivons couchés !!! Mon désir c’est séduire, du coup j’ai
des yeux au bout des doigts, ou plutôt l’inverse pour pouvoir toucher du regard ! Je suis un touche à toutes, mais mes préférées sont celles où l’on devine – où le jeu est plus subtil à
mon sens – plus que celles où l’on dissimule (car cela cache toujours quelque chose, et plus dure sera la découverte) ! Quand on ne sait pas on imagine, il y a d’avantage de place pour
le rêve : les femmes sont comme un oignon, chaque couche cache puis révèle quelque chose ! D’ailleurs, sans soutien-gorge c’est plus sexy pour chercher à voir, mais lors du
déshabillement c’est mieux d’avoir un soutien-gorge pour imaginer et éviter que la réalité fasse trop vite chuter le désir, l’excitation ! Mais je reconnais que souvent je me suis
attaqué aux proies peu farouches que sont les moches [même si une femme qui (se) fait plaisir, car pleine de désir, est toujours belle], elles qui n’ont que peu eu l’occasion de voir de près
un chasseur et s’en méfient d’autant moins qu’elles veulent saisir l’opportunité de se faire tirer car elles ne sont pas tous les jours du festin ! Et c’est vrai que plein de fois je me
suis dit « Heureusement qu’elle a une bonne bouche, histoire que sa tête serve à quelque chose », moi-même étant régulièrement obligé de me bourrer la gueule pour pouvoir avoir
"envie" de lui bourrer le mou [mais là faut faire gaffe à l’ivresse des profondeurs : tu te couches avec une sirène, tu te réveilles en apnée à côté d’une baleine échouée ou d’un thon
(même si le thon c’est bon, comme les vaches de mer qui croient que c’est toujours la dernière)] ! Mais que veux-tu : on prend son pied avec qui et où on peut !!! Toutefois,
n’oublions jamais que la laideur résiste (justement à cause de la peur de se faire prendre pour une truffe par un porc), là où la beauté se donne ou se prend ! Pour répondre clairement à
ta question, j’ai d’abord fait mes classes avec des garces [38]. Comme
Bleu bite [39], je me
suis justement fait la bite [40] sur le
terrain, notamment en tendant le sac aux bécasses [41], jusqu’à
devenir un sarce [42]. J’ai
commencé au bas de lèche-elles comme damoiseau [43] à la
recherche de donzelles [44] voire me
suis même rabaissé aux
gonzesses [45]. Mais, parti sur cette lancée, j’ai vite tourné joyeux drille
[46], autant que larron d’amour [47] qui ne pensait qu’à visiter les salles au trésor,
farfouiller [48] dans le mystère de leur chambre rose qui abritait mon œuvre
dard. Mais à force de doigter et qu’on me secoue le bananier [49] à grands
coups de tir avec mon pélo [50], j’ai
obtenu le Cochonou [51] pour mes
capacités à bidouiller les gros calibres ! Après toutes ces années de parcours du con-battant j’ai un doigt d’avance sur la longueur de la langueur [52] et je savoure le fait de tomber des nues avec mon autorité
musclée qui fait du saute-dessus pour assurer le rentre-dedans !
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Du coup, on peut dire que, grâce à ton stage d’entraînement paramilitaire chez Ulla, de serial looser tu
es passé au grade de serial lover et avec tes missions en opérations d’infiltration puis d’exfiltration [53] du milieu tu as conquis tes galons de serial
sarceur !
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F : « Finalement oui (même si certaines fois j’aurais plutôt dû avoir la médaille du mérite
agricole pour avoir trait et monté des grosses vaches) ! À grands renforts de sorties sur le terrain et de manœuvres, je suis aujourd’hui comme un vieux sarce (un sapeur pompier qui a
éteint de nombreux feux à l’aide de son gros tuyau d’arrosage, sachant qu’une sarce est une jeune fille qui a le vice, profiteuse et manipulatrice, qui n’hésite pas à user de ses charmes pour
parvenir à ses fins) : je passe des heures au cul des pompes et je suis capable de calculer de tête en moins de trente secondes les pertes de charge au bout de la lance, je suis souvent
le conducteur de l’engin et c’est moi qui aie la commande du ton sous le pied. Il faut dire qu’en tant que grognard [54] en spermission permanente, j’en ai éteint des
grognasses [55] et des poufiasses [56] qui avaient tellement le feu au cul qu’elles devaient porter
des strings en amiante (et d’ailleurs leur raie des fesses étaient une barrière coupe-feu car elles étaient chaudes comme la braise). Le but du jeu est de mettre l’eau à la bouche de ces
incendies pour donner le goût à d’autres départs de feu, naturels ou allumés par des pyromanes nymphomanes ! L’important est que le canadair vide ses réservoirs avant de les recharger
pour un nouveau cycle de largage avec une nouvelle cible de choix ! Ainsi, j’ai toujours deux coups d’avance pour prendre à brûle/burn(es) pour point(er) [57].
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Quels sont justement tes trucs et astuces, tes bons tuyaux à faire partager ???
-
F : « Déjà, le plus important est de bien faire son choix d’entrée de jeu car pour être dur à
l’érection il faut être dur à la sélection, et si tu as bien choisi ta proie elle ne devrait pas trop te résister ! Personnellement, aux femmes bouteilles d’Orangina (qu’il faut bien
secouer sinon la savoureuse pulpe reste en-bas), je préfère les sablières bien serrées et pas qu’à la taille (du roseau inflexible) ! Pour cela, en fonction des goûts, il faut regarder
les bras, les hanches et les fesses ainsi que les jambes pour définir l’allure générale en les comparant les uns avec les autres (certaines ethnies sont larges des hanches même en étant
sveltes) ! Ça peut paraître évident, mais en fonction des vêtements (de leur amplitude, leur motif, leur couleur) ça ne l’est pas toujours tant !!! Ensuite, pour les seins, il faut
mâter la position du soutien-gorge et son pigeonnement [58] :
pour des seins qui sont pas pendants (en gants de toilette), le soutien-gorge doit se situer juste sous les omoplates ; pour éviter le piège des Wonderbra (marque de
soutiens-gorge ampliformes, également appelés « push-up ») il faut comparer la taille des épaules et du buste avec le décolleté ainsi que la profondeur du sillon entre les
seins ! À chacun ses goûts et il faut donc se construire une image mentale de ce qu’on recherche en fonction de ce que l’on avait déjà trouvé (même si une fois qu’on a imaginé, la
réalité est souvent décevante), mais cela se fait quasi instinctivement !!! Pour en revenir à la drague [59], comme manipula(c)teur "laisse-toi faire, c’est de l’hypnose,
je vais rentrer en toi", le beau-gossisme ne fait pas tout, même si moi je me les fais toutes (le meilleur déodorant est le succès, dans le sens où l’on est à l’aise, non comme
dragueur de bas étage mais plutôt comme personne autant intéressante que charmante) ! Il y a pas de recette miracle (et si le jour est pour tous, les folles nuits ne sont que pour
certains), sinon ça se saurait : tout dépend du contexte, de l’endroit et de son ambiance, de l’heure et éventuellement de l’état alcoolisé de la proie en vue ! Bien évidemment,
comme pour toute chasse, il est important d’avoir au préalable chouffé la gazelle la plus fragile, la plus accessible : c’est bien parce qu’on sait qu’on ne pourra pas tirer tout le
troupeau de salopes sauvages (voire d’élevage pour ceux qui aiment ce fumet) qu’on chasse bite en tête (comme avec la bille : droit au but pour mettre au fond du filet) les plus faibles.
Pas fous les gonzes : on chope les plus faciles, enfin … les moins difficiles ! On vérifiera donc qu’elle n’a pas de mâle attitré (qui rôde dans les parages, même qu’une fois de
temps en temps car le reste du temps il est avec ses acolytes en train de s’abreuver au bar, ou un jeune mâle subalterne avec qui elle est déjà bien en cheville – les combats de coqs sont
risibles), et qu’elle ne fait pas sa chaudasse (ce sont celles qui en parlent/montrent le plus, qui en mangent le moins !). Ensuite, dans une chasse à l’affût, il faut savoir se
rapprocher le plus près possible, sans éveiller l’instinct de protection de la belle traquée, en privilégiant l’effet de surprise : avant même qu’elle ne pense/se demande si elle est
observée, il faut arrêter de la regarder, ou alors tout en loucedé ! De préférence, on choisira de passer à l’attaque lorsque le gibier s’est un peu éloigné du reste du troupeau,
histoire de l’aborder plus facilement, sans que l’alerte au
loulou [60] relou soit donnée par les sentinelles amies (tout comme dans la
basse-cour où quand le roi-coq danse les poulettes se mettent aux abris, dans la chasse à cœur chasseur qui se fait voir restera sur sa faim) ! On mettra alors en application l’adage
« femme qui rit, à moitié dans ton lit », même s’il faut que la fille sente que c’est grâce à elle, et non pour elle : l’idée est de passer pour un peu timide, mais qu’avec
cette nana là, tu es tellement à l’aise et en confiance (faire ressortir le côté maternant de toute femme) que tu plaisantes ; toujours éviter qu’elle croit que c’est un numéro bien rodé
qui te permette d’emballer quasiment à coup sûr ! Une fois que t’as brisé la glace avec un bon mot, une attention délicate (genre tendre un briquet alors qu’elle galère à trouver le
sien, dire au barman qu’elle était avant toi alors qu’il te demande ce que tu veux, la laisser passer alors que tu attends ton tour en disant que t’es pas pressé, etc.), il faut engager la
conversation, sans toutefois faire un interrogatoire de police (et bien sûr éviter également d’être prétentieux, comme en répondant à son « J’ai l’impression qu’on s’est déjà
vus ! » par un « Si c’était le cas je ne t’aurais pas laissé qu’une simple impression ») ! Comme pour la phase d’approche/accroche, le but est de lui faire comprendre
qu’elle est unique et intéressante en plus d’avoir l’air sympa (d’abord psychologiquement puis physiquement), et que c’est bien pour cela (et uniquement pour cela) que tu veux mieux la
connaître ! Ensuite, il faut la faire parler d’elle, ne serait-ce que pour mieux la cerner (en plus de la démonstration de son intérêt pour elle en tant que personne et non que comme
corps taillé pour la compétition), et rebondir sur ses propos en mettant en avant les points communs (mais toujours avec un petit côté détaché genre « il m’est arrivé/je pense la même
chose… », sans montrer que décidément « c’est dingue, on est trop pareils/fait pour s’entendre ! » / « les grands esprits se rencontrent ») ! Pour délier
les langues on pourra lui proposer à boire, sachant qu’en acceptant un verre elle autorise à imaginer qu’elle ne serait pas hostile à une tentative d’abordage, même si elle garde le contrôle
dans le sabordage ! Pour autant, une fois la proie harponnée, on doit lâcher du lest (tout comme dans la galanterie pure, si on ne baise pas la main c’est bien pour baiser tout le reste
après), donner du mou dans la ligne sans toutefois complètement la quitter du coin de l’œil ! L’objectif est de créer une certaine forme de manque, un genre de syndrome de Stockholm
envers son séducteur/agresseur (en favorisant l’impression qu’on est plus demandé que demandeur), en évitant bien sûr de faire le chaud lapin en allant courir plusieurs hases
[61] à la fois en attendant (d’où l’importance d’un bon repérage dès
le départ). Si la belle aux yeux de biche s’absente de l’enclos, il faut toutefois qu’elle voit qu’on est toujours là, à l’orée du bois (en restant discret) : on ira donc se placer à un
endroit stratégique afin qu’à son retour elle tombe comme par enchantement sur son guetteur (qui aura bien sûr une bonne raison d’être là, comme de recharger son verre ou discuter avec une
copine – de préférence accompagnée de son copain pour bien montrer que l’on n’est pas en phase de drague mais que la gente féminine apprécie notre conversation amicale, ou plus si
affinité) ! Si on a bien pisté l’animal sans poil, gentiment/tranquillement (même si personnellement, en tant que chasseur sportif, je ne demande pas mieux que de me faire brusquer par
ma prise), elle donnera d’elle-même le signal de la mise amour en faisant des yeux de bitch [62] alors qu’elle est dans le viseur, dans la ligne d’admire !
On pourra alors l’attirer dans un get à pine pour la tirer !!! Personnellement je ne demande jamais un dernier verre chez elle, c’est elle qui propose de prendre un dernier coup … à
boire au départ ! On prendra toutefois bien garde de ne pas vendre la touffe de l’ourse avant de l’avoir tirée : il faut savoir rester modeste tant qu’on ne l’a pas dépecée, sinon
elle risque de fausser compagnie en se dégageant du piège qu’on a passé tant de temps à resserrer autour d’elle ! Ainsi, on fera tout pour éviter qu’elle sorte ses griffes, et si la
traque s’est bien passée, au final on la dégrafe puis on agrafe alors enfin la belle devenue bête déchaînée à son tableau de chasse gardée ! En fait, les femmes pardonnent
parfois/souvent à celui qui "brusque" l’occasion, mais jamais à celui qui la manque !!! Pour bien résumer : tu mets l’appât au bout de l’hameçon à con, tu jettes la ligne, tu
taquines le goujon (sans faire le goujat) [63] en
rendant vivant le leurre (il faut être comme le mérou : trois-quarts de gueule – mais ni grande ni salivante –, un quart de queue), t’attends que ça prenne (plutôt que ça morde, ce qui
fait mal au mâle), tu moulines jusqu’à ce que la donzelle [64] soit
hors de son milieu et enfin tu la chopes à l’épuisette pour la mettre dans la nasse de ton escarcelle [65]. Mais attention aux tanches : tu galères à les ferrer, à
les remonter dans ton panier, et c’est même pas bon à bouffer ! De toute façon, rien ne sert de courir les jupons il faut partir/jouir à point (nommé G), et s’il ne faut jamais faire de
plan sur la comète (le meilleur moyen de ne pas être – trop – déçu, car si l’homme se doit de tout donner la femme se doigte quant à savoir de tout se donner ou pas), quand tu as un filon tu
le tires jusqu’au bout, jusqu’à l’épuisement, ensuite tu passes à une autre exploitation ! »
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Quelle est justement l’histoire qui t’a le plus marqué dernièrement ?
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F : « L’épilogue a eu lieu à la St-Valentin, la fête des amoureux, mais je me suis fait prendre
au piège de mon propre double trouble jeu ! Depuis quelques temps, une charmante damoiselle traînait dans notre groupe d’amis, récemment constitué suite à mon emménagement dans une
nouvelle résidence. Voyant que tous les mâles bavaient sur elle alors qu’elle mettait une certaine distance, j’ai joué mon va-tout pour une stratégie décalée : tablant sur la compétition
entre concurrence, j’ai opté pour la révélation d’un besoin de manque (on ne créé jamais un besoin, au mieux on en révèle un inconscient) ! Jouant sur deux tableaux en même temps
(histoire d’optimiser mes chances de pénétration du marché), j’ai entretenu une très bonne relation-client amicale avec la prospecte très sollicitée, tout en réservant mon offre amoureuse (la
plus attractive) à une grande-compte, affaire plus difficile à conclure ! Faisant monter artificiellement les enchères en manipulant le cours de mon action auprès de la grosse structure,
la petite entreprise sentit venir la crise de la rupture de stock sur mon produit phare en tête de gondole ! Ne pouvant laisser passer une telle occasion au profit de la responsable des
achats amoureux (imaginaires), la challenger sauta sur l’opportunité de couper l’herbe sous le pied de la "leader demandeuse" en signant mon offre commerciale/sentimentale. Bien évidemment,
les conditions de vente ne pouvaient être les mêmes, ne serait-ce que parce que la PME-PMI (Petite Mignonnette Effarouchée/Introvertie) n’avait pas la même attractivité que la grande firme
affirmée ! Elle avait voulu remporter l’affaire, elle l’avait eue, quelles que soient les CGU (Conditions Générales d’Utilisation) !!! »
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Et ? Comment se passa la mise en œuvre de ce contrat de licence [66], pour rester dans tes termes ?
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F : « En fait, pour être honnête, je ne voulais pas spécialement signer avec elle, mais un
soir, après lui avoir beaucoup parlé de sa copine, elle a prétexté une heure tardive pour dormir chez moi ! Vu que je lui avais parlée toute la soirée de son amie, je m’allongeais à côté
d’elle comme d’une bonne connaissance, sans être raide comme un piquet (dans tous les sens du terme) ! Il ne s’est rien passé le premier soir car je n’avais pas envie d’elle donc elle
fut à l’aise comme avec un vieil ami. Par contre, le second soir une pulsion me fit avoir besoin d’elle, ce qu’elle ressentit mais elle me comprit comme un petit ami alors que toujours pas de
mon côté : elle me sauta dessus et je fus juste fier d’avoir remporté les lolos de consolation que tous convoitaient, même si la transaction la plus intéressante m’avait
échappée !!! Vu que je n’étais pas demandeur (enfin si, toujours avec les femmes, mais pas quémandeur alors !) envers elle mais plutôt receveur, je laissais les choses venir à leur
guise me disant que du moment que je me la tapais le reste je m’en tapais ! Tous mes confrères m’enviaient pour cette affaire du siècle, le top question qualité, et moi je profitais de
cette nymphette [67] servie
sur un plateau en argent ! Pour autant, je n’envisageais pas sérieusement de coucher avec elle, c’était juste pour le fun et l’entretien des outils : elle n’était pas la meilleure,
juste la seule ce soir-là, à ce moment-là, et je ne la désirais pas elle en particulier mais les femmes en général ! Je lui avais pris la température, d’abord dans la bouche puis par les
deux autres orifices assez ouverts sur le monde, ensuite je lui dirais le lendemain matin si je pourrais quelque chose pour elle ! Je ne sais pas pourquoi, mais dès le départ je sentais
que ça commençait bien mais que ça risquait aussi de mal finir : pour moi c’était l’histoire de l’aventure d’un soir, mais après le Déluge au lit, l’Apocalypse le lendemain !!! Elle
n’avait pas la même lecture que moi des alinéas du contrat : elle avait des sentiments pour moi, alors que je considérais plutôt notre relation comme une amitié sexuelle étant donné
qu’il n’y avait pas le petit plus de Monsieur Plus ! Tout le temps fourré en elle, comme cul et chemise de nuit, j’espérais bien qu’elle ne tombe pas amoureuse de moi, manquerait plus
que ça, mais c’était déjà trop tard : « On va être super heureux ensemble ! Pardon ? Je t’aime !!! Oups, boulette ! » ! De mon côté c’est pas parce que
je lui avais roulé des pelles, peloté les seins, bouffé la chatte et foutu dans le cul qu’elle était ma meuf !!! Je sais bien que m’essayer c’est m’adopter, mais on n’est pas toujours
responsable des idées/sentiments qu’on inspire !!! Pas du tout sur la même longueur d’onde à ce niveau-là, je préférais lui dire que c’était pas possible entre nous, du moins en temps
que couple, et qu’au mieux on pouvait devenir ami-amie bitch. Mais tu sais aussi bien que moi que les femmes ont de sérieux atouts pour nous faire ramener le stylo dans le droit chemin et
nous faire signer les yeux fermés quasiment n’importe quoi !!! Et c’est vrai qu’on s’entendait bien, qu’elle était top bonne avec un cul à dévergonder et à mettre debout tous les damnés
de la terre, qu’elle avait les seins comme les fesses (bien fermes et ronds), qu’elle était une bombe anatomique bien dans tous les rapports, que le courant passait bien entre nous quand il y
avait contact, bref qu’il y avait pas de raisons objectives que ça marche pas ! Mais il y en avait pas non plus pour que tout roule comme sur des roulettes : Véronica (puisque tel
était son prénom, également le nom d’une plante, souvent rampante, le fruit étant en forme de cœur) était bien, mais étant arrivée comme un moustique suceur de sang qui se colle au pare-bise
elle n’était pas mon genre (et puis c’est toujours plus facile quand on est pas l’ami de sa "petite amie") ! Malheureusement, comme un âne qui marche à la carotte, à chaque fois que je
voulais rompre pour de bon avec elle, elle trouvait les arguments pectoraux et maniait si bien le plumeau que je retombais dans le panneau : elle savait y faire pour me "convaincre" (y
mettant tout son cœur) qu’en me forçant je pourrai vraiment l’aimer et vivre quelque chose de fort avec elle ! J’avais beau me dire « Quand on n’a pas ce que l’on aime, il faut
aimer ce que l’on a ! » mais ça ne marchait pas : elle me tenait par le cordon de ma bourse mais l’affection ou la passion (tout comme la bandaison) papa, cela ne se commande
pas !!! Manipulé par mes besoins sexuels plus que par mes envies (ça se passait juste dans ma tête de nœud parce que j’étais dans son cul), je continuais de lui dire ce qu’elle avait
envie d’entendre, pas ce que j’avais envie de lui dire : "il y a pas de mal à cela", pas de vrai non plus ! De fait, après des semaines de plus en plus engluantes, je me sentais
paralysé dans une histoire où Véronica était devenue une fournisseuse de services sexuels … mais aussi de sévices émotionnels !!! J’étais devenu accro, je l’avais dans la peau, je ne
pouvais oublier son corps, céleste mais aussi funeste ! »
-
Comment t’es tu dépêtré de cette histoire « elle m’aime, moi non plus ! », qui semble
t’avoir marqué au fer rouge ?
-
F : « C’est clair que je ne suis plus le même depuis, et tant mieux quelque part ! Ce
genre de relation où le sexe peut être l’ennemi du mâle m’aura certes mis en émoi, mais elle m’aura surtout mise hors de moi concernant l’interaction cimes sexuelles et sentiments
passionnels : pour la première fois je comprenais que l’acte charnel n’était pas anodin, et qu’à chercher uniquement à se faire plaisir, la roue pouvait tourner et supplicier le bourreau
des cœurs qui torturait l’autre sans prendre en considération la douleur issue de sa prise de bonheur ! Je m’étais toujours juré que si on me disait qu’on vivait une belle histoire
d’amour je me casserais, mais à force de jouer la comédie pour obtenir ma ration de sensations, je m’embourbais dans une prise de tête pas possible où je devais ménager la chèvre (pour
continuer de lui planter ma baïonnette en bon missionnaire) et mon chou (-fleur, bref sauver mes fesses !). En fait, voyant que je n’arrivais pas à obtenir une rupture de contrat à
l’amiable (elle pensant toujours qu’elle arriverait à me faire l’aimer), j’ai opté pour un moyen de largage très puéril, à savoir me conduire comme un salaud de base (que je ne suis pas –
enfin pas tant que ça !) : pour sauver ma santé mentale de ces sables mouvants où plus on se débat plus on s’enfonce, j’ai choisi de la dégoûter de moi !!! De toute façon,
cette poupée ne se dégonflait jamais, mais là elle commençait sérieusement à me les gonfler ! Si je n’avais besoin de rien, j’avais envie de toutes plutôt que d’elle ! Comme pour
moi faire l’amour c’est la liberté mais aimer c’est la perdre, cette Dulcinée [68] me bridait le mors et je ne me sentais pas moi avec elle. Je
n’avais pas qu’elle à foutre et tout ce que je voulais c’est qu’elle quitte mon territoire sinon je montrerais les crocs, j’avais d’autres chattes à fouetter ! D’ailleurs, quand je
faisais l’amour avec elle je pensais à d’autres, quand je faisais l’amour avec d’autres je ne pensais plus à elle ! Désolé mais la réalité est obscène, perverse, vulgaire, et je ne suis
que son messager ! Forcément elle en était toute retournée, ce que je comprends vu comme je l’avais tournée dans tous les sens puis envoyée bouler. Mais que veux-tu, je suis pas l’homme
d’une seule femme et j’ai besoin d’être Libre (elle se demandant toujours pour quoi faire) ! Elle exigeait même que j’arrête mes foufounneries, considérant qu’elle n’était pas
ma boniche de l’amour (ce qui était vrai, elle en était mon caniche !). Un soir, alors que c’était pas le moment car j’étais en fin de journée/semaine (mais elle était en début
d’histoire compliquée), elle m’a fait tout un cirque alors que je venais de dresser le chapiteau : « C’est qui cette fille ? Une copine ! C’est qui cette copine ???
Juste une fille !!! ». Évidemment c’était plus que cela, mais elle n’avait pas à se poser de questions, de toute façon j’en donnais les réponses qui m’arrangeaient ! De toute
façon, il était hors de question que je cède, sinon il aurait fallu lui accorder tout ce qu’elle voulait et même ce qu’elle ne savait pas encore qu’elle voudrait ! Et puis la femme est
soit reine, soit servante et elle était clairement dans la seconde catégorie !!! J’allais tout de même pas laisser cette sorcière empêcher le prince charmant de se faire de l’effet avec
des fées : j’aime toutes les chattes, sauf les chattes teignes (une personne qui tient bien, reste accrochée, dont on ne peut aisément se débarrasser) qui sortent les griffes !
Malheureusement, cette jeune fille était perturbée tant dans ses sens (grâce à moi) que dans sa tête (en partie à cause de moi) et ses relations familiales (qui l’avaient avertie du monstre
qui se cachait en moi). Et ce qui ne devait surtout pas arriver arriva : à trop tirer la bambinette, le bambino cherra ! Enceinte par accident alors que normalement je sors toujours
couvert, mais là j’étais sûr qu’elle était vierge (et de toute façon j’avais déjà épuisé mon stock de capote avec elle, la gourmande insatiable) et je ne savais pas qu’elle ne prenait pas la
pilule (manque d’éducation sexuelle des jeunes, notamment sur la pilule du lendemain, d’autant qu’elle était issue d’un milieu catho – hummm, un challenge encore plus fort, irrésistible pour
moi), elle me cacha le soldat dans la casemate ! Comme beaucoup (trop), elle pensait qu’avoir un enfant dans une relation qui part en quenouille aurait permis de consolider notre
histoire (alors qu’elle était déjà un taudis d’argile construit sur du sable). Elle avait prévenu, mais je ne l’ai pas cru : « Si tu m’abandonnes c’est pour moi que le glas
sonne » ! Elle ressentait toujours quelque chose pour moi (moi aussi d’ailleurs, je ressentais toujours du dégoût pour elle), considérant que la partie était loin d’être finie alors
que de mon côté je proclamais l’avoir gagnée au cas où elle ne l’aurait pas remarqué !!! De toute façon, j’étais pas femmeté, j’étais responsable de personne ! Ne prenant que trop
peu de précaution (un soir, alors qu’elle me rabattait les oreilles en me regardant avec ses yeux de cocker chien battu, je lui avouais « J’aime sans sentiments, confidence pour
confidence, c’est moi que j’aime à travers toi ! »), la rupture se finit après moult péripéties en suicide de la jeune fille fragile qui ne supportait plus de se tuer, à petit feu,
à l’attache sentimentale. Dans sa lettre d’adieu, elle expliqua qu’elle ne voulait pas d’avortement de par son éducation religieuse et sa passion amoureuse, mais elle savait aussi que je
n’étais pas le prince charmant (mais juste un marchand … de sable aux yeux) qu’elle attendait ! Voici d’ailleurs des extraits de sa lettre : « Quand on s’est connu je me
sentais comme une merde, tu m’as attirée et on s’entendait bien car tu en étais une aussi, doublée d’une ordure qui m’a traitée encore pire que de la merde ! Je n’avais pas une bonne
image de moi : tu m’as flattée, j’ai plongé ! Je vivais un enfer sur terre et tu me proposais de me laisser faire pour découvrir le paradis au septième ciel, mais approchant en
agneau tu n’étais au fond qu’un loup : tu avais décelé mes faiblesses, tu connaissais bien mes fesses, tu manipulais les deux avec adresse ! Mais tes propos bateau ne font plus
chavirer Desdémone [69], ils ont
pris l’eau ! Trop longtemps j’ai voulu croire en notre histoire, mais j’ai eu tort et le tort tue !!! Tu pensais que de moi tu ferais ce que tu voudrais, laissant aller le sort tel
un boni mentor-menteur (le boniment repose sur un constat : la crédulité est aisément sollicitable, tandis que l’intelligence et le discernement sont faciles à tromper) car tu n’as aucun
remord. Mais j’ai ouvert les yeux et vu la vérité en face : tu n’es qu’un chirurgien des sentiments, habile, qui prend par les tripes et fout la tête à l’envers ! Tu causes les
mêmes ravages qu’une tempête tropicale sur de beaux rivages : après son passage humide et torride, tout n’est plus que chaos et désolation ! Je n’avais rien demandé à personne mais
tu as débarqué comme un cheveu dans la soupe ! S’il y a de l’amour passionnel (le plus dangereux entre nous soit dit car le plus lobotomisant le libre arbitre), il n’excuse sûrement pas
tout et encore moins n’importe quoi : je me suis fait marcher dessus sans rien dire, juste parce que j’étais aveuglée par mes sentiments et tu en as profité pour me manipuler et me
maintenir sous ta coupe ! Je t’avais prévenu : « Fall on me (jette-toi sur moi), feel me (ressens-moi), fill me (remplis-moi), but don’t fool me (ne me berne
pas) ! ». C’était bien la peine que tu sois dur en moi si c’était pour être mou à l’extérieur ! Tu vois, tu es un terroriste de l’amour avec tes attentats à la pudeur
sentimentale : tout ce que tu touches devient vulgaire ! Jouisseur/terreur nocturne, tu agis comme un dealer des cœurs en faisant goûter ta came pour rendre accro puis tu fais payer
cher la dépendance. Et j’étais justement comme une tox qui a laissé le produit prendre le pas sur ma personne et personnalité : je me disais que j’aimais bien le produit alors que je
savais très bien, au fond de moi, que j’étais manipulée par lui/toi et que tu me faisais beaucoup de mal pour un tout petit peu de bien ! Dans la vie y a les porcs et les gens
bons : toi tu es un esprit malsain dans un porcin ! Tu te crois professeur de désir, aventurier de l’Amour, mais tu n’es qu’un rentier du baiser, un petit épargnant des
sentiments : tu as joué petit pour ne pas perdre gros mais tu as perdu toute ta (pro)mise !!! De mon côté il y avait une question dans mes « Je t’aime » qui demandait
« Et toi, m’aimes-tu ? », mais quand on n’aime pas trop, on n’aime pas assez ! Ton cœur est un gilet par-belle !!! J’étais une fleur fragile que tu as froissée avec
tes frasques malhabiles : pote pourri, tu n’es qu’un puceron sur les épines d’une rose que tu as desséché en posant ta pine sur mes lèvres pures … (qu’il "fallait" que tu)
purines [70] ! Célibataire au cœur de pierre, tu as pris mon présent
mais je me vengerai en prenant ton futur !!! Ce n’est pas qu’un au revoir, c’est un adieu ! Voilà c’est fini : t’as eu ce que tu voulais même si tu ne t’attendais pas à cette
fin là !!! ». Après en avoir mis beaucoup (à elle autant qu’à d’autres proies faciles), c’est moi qui prenais un sacré coup … sur le coin de la gueule ! J’en ai tiré les
leçons : voyant que l’amour et la mort peuvent être intimement liés (Éros et Thanatos, la petite mort de l’orgasme et la grande mort due à ses fantasmes projetés sur l’autre), je décidai
de ne plus succomber aux imbroglios et quiproquos du "sexe mensonge et libido" (voire parano), eux qui peuvent te faire passer du jouir aux larmes, puis au drame !!! »
[1] Soldate du feu de forêt.
[2] Abandonner l’état monacal.
[3] Soudains écarts de conduite.
[4] Épée à lame carrée, dont le bout aplati est garni de
peau.
[5] Jeter brusquement, folâtrer, passer rapidement d’un objet à un autre
avec inconstance : le flirt est une relation affective entre personnes de sexe opposé, dénuée de sentiment profond et servant de prélude aux relations sexuelles.
[6] Aspect platonique de l’amour mêlé de sentimentalité et de
mièvrerie ; tenir des propos galants à une femme. Fleurette était une jeune fille rencontrée par Henri IV lors d’un tournoi de tir à l’arc : à court de cible d’orange, le duc de Guise
se saisit d’une rose qui brillait au sein d’une des jeunes filles qui assistait au spectacle, et la mit en lieu et place de l’orange manquante. Le duc tira le premier, rata la fleur, mais la
flèche d’Henri atteignit son but. Henriot se saisit alors galamment de la fleur par la flèche qui lui servait de tige, et courut la rendre à la jolie villageoise, sans la détacher.
[7] Filles de mœurs très libres mais qui n’ont jamais eu de relations
sexuelles.
[8] Fille des rues.
[9] Faire usage d’une chose pour la première fois, favoriser un pauvre
en étant le premier à lui faire l’aumône.
[10] Action ou son résultat d’entourer quelqu’un de ses bras ou de son
corps en le serrant fortement.
[11] Bizarrerie, fantaisie.
[12] Espèce de cambrioleur qui utilise les façades pour grimper et
accéder aux intérieurs par les fenêtres.
[13] Affecter des manières précieuses, parfois prétentieuses, afin de se
faire aimer des dames.
[14] Phantasma, « fantôme, spectre » : vision
hallucinatoire, construction imaginaire, consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s’y met en scène d’exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une
angoisse.
[15] Pousser des cris étouffés et plaintifs.
[16] Bordure décorative.
[17] Yoni vient du sanskrit « lieu » : dans l’hindouisme,
désigne les organes génitaux féminins, matrice ou vulve.
[18] Du latin hymen « membrane » calqué sur le grec
hymenaeus « chant nuptial », « chant d’Hymen » (les Athéniens l’invoquaient toujours dans les cérémonies du mariage, et, dans des fêtes solennelles, ils l’appelaient
par un chant de triomphe : « Hyménée, Hymen ! Ô Hymen, Hyménée ! »), nom de la divinité païenne qui présidait aux noces. Le dieu Hymen ou Hyménée, fils de Bacchus
(Dionysos : dieu de la vigne, du vin et de ses excès) et de Vénus (Aphrodite : déesse grecque de la germination, de l’amour, des plaisirs et de la beauté ; on peut distinguer deux
conceptions différentes d’Aphrodite : celle du plaisir de la chair, plus « terrienne » en quelque sorte, et celle de l’amour spirituel, pure et chaste dans sa beauté), présidait au
mariage. Certains poètes le font naître des muses Calliope (« belle voix » : muse de la poésie épique et de la grande éloquence, elle est représentée sous les traits d’une jeune
fille à l’air majestueux, le front ceint d’une couronne d’or, emblème qui, selon Hésiode, indique sa suprématie parmi les autres muses), Clio (« célébrer, chanter » : muse de
l’Histoire, on la représente tenant de sa main gauche un livre sur lequel sont rédigés les récits du passé, donc du lignage), Terpsichore (« apprécier », « la danse » :
muse de la Danse), ou Uranie (astronomie/astrologie). Quelle que soit sa généalogie, ce dieu joue un grand rôle dans la vie humaine, et son culte était partout en honneur. Il est un magnifique
jeune homme (aussi beau qu’Apollon), qui a délivré des jeunes filles enlevées par des pirates et les a rendues à leurs parents, à condition qu’on lui accorde la main de celle qu’il aime, mais qui
le dédaigne. On le représentait sous la figure d’un jeune homme blond couronné de fleurs, surtout de marjolaines (plante vivace cultivée comme une annuelle, la marjolaine a des propriétés
anaphrodisiaques puisque sa substance calme les désirs sexuels ou est utilisée pour traiter le priapisme et ses érections "permanentes" aussi bien que les irritations génitales, sachant que
lorsqu’on abuse de cette huile elle devient stupéfiante et peut provoquer un état de somnolence voire des crises d’épilepsie), tenant de la main droite un flambeau nuptial, et de la gauche un
voile de couleur jaune (dans les mariages romains, le voile de la jeune épousée était d’un jaune éclatant). Certains mythologues lui donnent un anneau d’or, un joug et des entraves aux pieds,
allégorie rendue plus transparente encore par deux flambeaux qui n’ont qu’une même flamme et que l’on place dans ses mains ou auprès de lui. En botanique, l’hymen est une pellicule de la corolle
d’une fleur (partie d’une fleur complète qui enveloppe immédiatement les organes de la fécondation et qui est ordinairement colorée).
[19] Appelé aussi pénil ou monticule pré-pubien (mont Pubis pour les
autres animaux), c’est l’éminence large et arrondie située au-devant du pubis chez la femme. Après la puberté, il est normalement couvert de poils sur une plus ou moins grande superficie. Il
consiste en un amas adipeux qui aurait pour rôle d’amortir les chocs lors du coït.
[20] Du latin vectis "levier, barre" : membre
viril.
[21] Rédacteur du premier dictionnaire de la langue française en
1680.
[22] Béni-bénard : pantalon, culotte (en parlant d’une
serrure : qui peut s’ouvrir aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur).
[23] Petits intervalles d’espace que les parties d’un corps laissent
entre elles.
[24] « Tirer agrément, avantage, profiter de (la possession
de) » ; « accueillir chaleureusement, faire fête à ».
[25] Pen signifiant autant le fait de parquer dans un enclos
qu’il nomme la femelle du cygne – ce dernier étant aussi un homme éloquent : dans un hôtel, il s’agit d’une suite prestigieuse située au dernier étage et possédant souvent une
terrasse.
[26] Petit logement loué par un homme qui le destine à des rendez-vous
galants.
[27] Arbre vivace, à bois dur ; fascination qu’exerce sur nous une
personne de par ses qualités de grâce, de beauté, de rêve ; formule incantatoire et puissance magique ainsi produite.
[28] Nom romanesque à souhait qu’on donne aux longs rubans de certains
chapeaux de femme qui flottent sur la nuque : suivez Nathalie, la guide qui connaît tous les recoins du plaisir.
[29] Petit nécessaire de voyage – sac, petite valise – qui contient le
strict nécessaire pour passer la nuit hors de chez soi.
[30] Élément pour recevoir la ration de fourrage des animaux, petite
étagère murale percée de trous, destinée à recevoir des pipes, planche qui sert à placer les outils à manche sur un établi.
[31] De gravier, gravelle, « lie de vin passée, marc
séparé de la lie du vinaigre » : mots hardis, gauloiseries, proches de l’obscénité.
[32] Persona vient du théâtre : masque, rôle
d’interprétation tragi-comique.
[33] Charme ou enchantement qui va subjuguer une personne,
l’attirer : influence de quelque phantasme sur notre vision, qui nous fait ressentir des émotions sans rapport avec des images qu’enregistre notre rétine.
[34] Marques d’affection se traduisant par des baisers, des caresses
parfois peu sincères, des flatteries destinées à obtenir un profit.
[35] Souffrance ou successions de souffrances ; tendance d’origine
affective caractérisée par son intensité et par l’intérêt exclusif et impérieux porté à un seul objet entraînant la diminution ou la perte du sens moral, de l’esprit critique et pouvant provoquer
une rupture de l’équilibre psychique ; chez les cartésiens, dans le sens de passions de l’âme, la passion exprime tous les états de l’âme résultant des impressions produites par les esprits
et instincts animaux.
[36] « Seigneur, maître » : tenancier de cabaret/de
maison close.
[37] Grosse pièce de viande.
[38] Femmes de mauvaise vie.
[39] Soldat ayant peu de temps d’armée : provient du temps de la
Révolution, pendant laquelle les soldats de l’ancienne armée du roi avaient encore les uniformes blancs, alors que les conscrits étaient en bleu.
[40] Croisement de abiter « s’approcher, toucher à »
avec habiter au sens de « avoir commerce charnel avec ».
[41] Attraper, séduire des femmes stupides : « la bécasse est
bridée » signifie que le tour est joué, grâce à la tromperie ; la bécasse est un oiseau de crépuscule, un gibier estimé surtout au niveau de ses cuisses – sachant que la bécasse
perchante est le nom vulgaire de la huppe, qui donna par son fait d’être sale le qualificatif de salope ; la bécasse est aussi un outil à long bec dont les vanniers font usage pour enverger
les vans – introduire des verges d’osier dans les intervalles de ce réceptacle – et les hottes – celles en forme de tronc de cône que l’on se tape pour bien manger, mais qui souvent s’accrochent
à notre dos et nous tiennent la grappe de raisin bien longtemps après les vendanges et le pressage.
[42] Militaire expérimenté et rusé (généralement un sous-off ou un
major), connaissant bien les ficelles du métier. En argot le mot sarce désigne le sexe masculin : la sarcelle – ville où Faudel a grandi – est un oiseau aquatique sauvage, migrateur
partiel au vol rapide, semblable au canard, mais plus petit, à la chair un peu amère mais d’une grande finesse. Dans la Marine, la sarce est une voile qui bat, qui s’agite et ondule (on dit aussi
qu’elle barbote, comme les canards donc).
[43] Au Moyen-âge, jeune gentilhomme qui n’était pas encore chevalier,
jeune noble accompagnant le châtelain ou la châtelaine à la chasse, au voyage, servant à la table, faisant office de messager. Par ironie : homme qui fait le galant, qui est
empressé auprès des femmes, qui affecte de la recherche dans ses vêtements et une galanterie efféminée (soupirant, amoureux).
[44] Du latin vulgaire dominicella (diminutif de domina :
appartenant au domaine, à la maison), qui a également donné demoiselle : femme ou fille peu estimable, à l’allure ou à la tenue équivoque, de mœurs légères ou prétentieuse et ridicule ;
un donzelon étant un garçon d’honneur.
[45] Fille, parfois de mœurs légères, maîtresse (de l’italien
gonzo « individu stupide », un gonze étant un « homme qui vide les ordures de l’hôpital », donc de l’hospitalité).
[46] Soldat vagabond, synonyme de soudard « soldat brutal
et indiscipliné » ; une drille étant un outil à foret utilisé pour certains perçages fins : « Au signal du plaisir, Dans la chambre du drille Tu peux bien entrer fille, Mais
non fille en sortir ». NERVAL, Faust, 1840 – dans le sens de libertin.
[47] Séducteur, un larron étant un voleur de grand chemin, un pillard
qui prend furtivement le bien d’autrui, qui profite d’un litige entre deux parties pour en tirer avantage.
[48] Fouiller dans quelque chose avec désordre et en brouillant tout ce
qui s’y trouve.
[49] Distribuer des médailles ou des citations.
[50] Obus, par extension tout projectile d’un calibre supérieur à 20
mm.
[51] Médaille de la Défense nationale.
[52] Faire la cour d’une manière doucereuse et fade.
[53] Retour d’un agent secret de l’étranger.
[54] Soldat de l’empire – des sensualités –, mais aussi
canon.
[55] De grogner : pour le cochon, faire entendre son
cri ; femme que l’on méprise, éventuellement car sans charme, vieille ou laide.
[56] De pouf, sorte de coussin (troué) posé sur le sommet de la
tête par dessus lequel on dressait et coiffait les cheveux sous Louis XVI, ornement de la chevelure ou d’un chapeau en forme de touffe ; à la Légion étrangère, on appelait le bordel mis à
disposition des soldats lors de leur repos un "pouf", sachant qu’à pouf signifie « pour rien » : femme grosse, laide, vulgaire.
[57] Lorsqu’on tirait un coup sur quelqu’un de très près, à bout
portant, on lui brûlait le pourpoint (vêtement masculin qui couvrait le torse, utilisé entre le XIIIè et le XVIIè siècle). Cette métaphore utilise d’abord l’idée d’efficacité (pour toucher
quelqu’un, plus on est près, plus on a de chances de réussir) puis de soudaineté, de surprise (pour pouvoir tirer à brûle-pourpoint sur quelqu’une, il faut la surprendre).
[58] Vient de « construire en pigeon », terme de maçonnerie
pour désigner une construction en saillie : à partir du XVIIè siècle le corset s’apparentait à une œuvre de maçonnerie destiné à mettre en valeur ce qui fait sa valeur, à savoir ses
attributs féminins ; comme on parle « d’avoir du monde au balcon », lieu particulièrement squatté par les volatiles, on peut également imaginer que ces poitrines mises en avant
font roucouler les hommes comme des pigeons en les voyant.
[59] « Pêcher à la traîne avec un filet », la drague étant
également une pelle à long manche, permettant de curer les eaux peu profondes ou les puits.
[60] Jeune homme qui ne s’encombre d’aucun préjugé et vit pour l’amour
et le plaisir. Il est le maître de plusieurs femmes, dont il fait le malheur à tour de rôle.
[61] Femelle du lièvre.
[62] Chienne, garce.
[63] Homme mal élevé et grossier, en particulier avec les femmes :
de l’ancien provençal gojat « jeune homme » et qui signifiait avant un valet d’armée.
[64] Poisson de mer dont les couleurs sont très variées.
[65] Grande bourse que l’on portait suspendue à la ceinture, un peu
comme une (truite) aumônière.
[66] Qui prend une liberté excessive : qui porte la marque d’une
certaine indécence, d’un dérèglement moral, qui invite à la débauche.
[67] Très jeune fille au physique attrayant, au charme trouble et
provocant provenant de son immaturité.
[68] Femme aspirant à une passion romanesque sur laquelle on plaisante,
par allusion à la dame des pensées de Don Quichotte, Dulcinée du Toboso.
[69] Incarnation de l’amour absolu et de l’innocence bafouée, elle est
un personnage de la tragédie que Shakespeare a composée en 1604, Othello.
[70] Arroser avec la partie liquide du fumier.