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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 12:25
Couverture du livre « La philosophie south-parkoise, ça troue le cul ! »

Couverture du livre « La philosophie south-parkoise, ça troue le cul ! »

 

Cinq après sa sortie, notre livre de 42 dissertations type bac philo (thèse-antithèse-synthèse) sur la série South Park fait encore et toujours parler de lui.

 

Après l’interview sur Radio Nova, c’est Radio Campus Paris qui a interviewé notre rédac’ "chef" Al LU-SINON sur ce brûlot qui donne, au gré de ses 550 pages, matière à réfléchir.

Pour s’en rendre compte, vous pouvez déjà lire notre fiche de lecture. Classés par thèmes, tous les contenus de ce livre sont consultables dans Loi-morale & Responsabilité individuelle-collective ; Capitalisme ; Communautarisme ; Sexe-Amour ; Différence ; Drogues ; Religion ; Censure.

 

Pour éviter de vous casser les yeux, faire plaisir à vos proches et nous soutenir, vous pouvez COMMANDER ce livre pour la modique somme de 22 € (hors frais de port).

 

*** Al a également évoqué dans cette interview nos « Notations de Carnets de Conversations », qui serviront un jour à publier le livre « Des Démons des Mots font Démo sur Dix Maux » ***

 

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 13:49
Comme le stipule l’avis avant le début de chaque épisode, le contenu de ce programme est d’une parfaite vulgarité, et pour cette raison il devrait être interdit à tout public.

Autant le dire tout de suite, il est évident que la série de "dessins" collés et "mal" animés South Park, du nom d’une petite bourgade de beaufs du Colorado, est des plus :

 

  • Grossière, vulgaire, voyeuriste, obscène, blasphématrice : "un peu de tenue" -ment incorrecte ;
  • Plus qu’immorale (contre) en étant amorale (sans), anticonformiste : moralement incorrecte ;
  • Offensante, insultante, dénigrante : politiquement incorrecte.

 

Ceci étant posé, pouvons-nous regarder de l’autre côté du miroir des apparences et des préjugés vite faits et trompeurs, et discuter sereinement du fond plutôt que de la forme ?

Nous savons bien que cela n’est pas chose aisée étant donné le caractère volontairement outrageant de ces naughty boys (vilains garnements) de Matt Stone et Trey Parker, mais nous pensons que cela en vaut largement la lourde peine.


Il était une fois…

South Park est une série télévisée américaine, dont le style d’animation est inspiré par les cartoons en papier faits par Terry Gilliam pour Monty Python’s Flying Circus, créée, écrite et doublée par Trey Parker et Matt Stone, diffusée sur le réseau Comedy Central, chaîne du réseau MTV Networks.

En France, la série est diffusée depuis le 17 juillet 1998 sur Canal+, depuis 2002 sur Comédie !, depuis 2003 sur Canal Jimmy, depuis 2006 sur Game One et depuis 2009 sur NRJ 12. Depuis sa première diffusion, 195 épisodes ont été produits au cours de treize saisons. South Park connaît depuis sa création un large succès dans les pays où il est diffusé. Les épisodes de la saison 10 ont réuni à chaque diffusion 3 000 000 de téléspectateurs aux États-Unis en moyenne.

South Park a débuté en 1992 lorsque Trey Parker et Matt Stone, étudiants à l’Université du Colorado, se rencontrèrent lors d’un cours de cinéma et créèrent un court métrage d’animation appelé Jésus vs. Frosty. En 1995, après avoir vu le film, le producteur exécutif de la FOX, Brian Graden, demanda à Parker et à Stone de créer un deuxième court métrage pour l’envoyer à ses amis comme carte de Noël. Intitulé The Spirit of Christmas, il ressemble beaucoup plus au style de la future série, et met en scène un combat d’arts martiaux puis une discussion entre Jésus et le Père Noël sur le véritable sens de Noël. Cette vidéo fut très populaire et très diffusée sur Internet. Ce succès amena les créateurs à s’entretenir afin de créer une série, d’abord avec la FOX, puis avec Comedy Central, où le premier épisode fut diffusé le 13 août 1997.

 

Cette série met en scène les aventures de quatre enfants, âgés de huit ans, vivant à South Park, une petite ville du Colorado, accompagnés de leurs familles, du personnel de l’école, des autres élèves, et du reste des habitants de la ville et du pays (bref, la vie d’un univers à part – c’est le moins qu’on puisse dire – entière).

Des phénomènes surnaturels ou des événements politiques motivent un grand nombre de leurs aventures, qui constituent souvent une peinture critique et satirique de la société américaine et "moderne" au sens large, la majorité des épisodes se terminant par une morale introduite par la phrase : « J’ai appris quelque chose aujourd’hui » ou proche.

Dans la droite lignée de l’humour anglo-saxon grinçant, à l’humeur massacrante, South Park ajoute sa touche outrageante et décalée à la série des productions outre-Atlantique "anti-américaines". En effet, à l’instar des Simpson, toute une kyrielle de feuilletons (animés ou non) est venue remuer dans les brancards l’american way of life triomphant d’après chute du mur et du contre-modèle communiste : American Dad, Malcolm, Scrubs, Son of the beach, Les décalés du cosmos, Futurama, Daria, les Griffin, et tant d’autres…

Si ces séries ont rencontré de tels succès, tant aux USA qu’en Europe et ailleurs, c’est bien que la jeunesse (et pas qu’elle d’ailleurs) éprouve un besoin irrésistible de rire de son propre ré-enfermement dans des valeurs réactionnaires balayées par ses parents lors de l’époque hippie ou 68-hard et remises au goût du jour avec le déclin puis la fin de l’empire stalinien et les invasions barbares terroristes. Les djeuns se cherchent, ne sachant plus trop vers quel sein se tourner : les enfants de la crise, issus de la génération blasée, ont besoin d’exutoires de ce type pour pouvoir supporter l’absence de contre-modèle et d’espoir en un monde meilleur ! Quand il n’y a pas grand-chose à attendre des lendemains qui déchantent, autant rire de ses travers et de ceux de la société pour mieux se rendre compte qu’ils existent et tenter des pistes de réflexion aussi alternatives que réalistes et pragmatiques (enfin, du moins autant que faire se peut) ! Ce que la bien-pensance hait par-dessus tout, c’est bien le développement du sens critique par le biais de satires inconvenantes (comme le fit Molière en son temps).

Ce qui est justement appréciable dans South Park, c’est bien qu’il n’y a rien de dogmatique : toutes les manières de concevoir les choses sont exposées, la plupart du temps dans leurs orientations extrêmes, ce qui développe le sens critique.

 

Pour bien comprendre de quoi il retourne, nous allons t’emmener avec nous dans l’univers (espérons) pas possible de la petite ville de South Park, Colorado, USA, où la "conscience" inconsistante des adultes rivalise en négatif avec la candeur pragmatique des petits d’Hommes.

À travers des synthèses et des analyses des dires, faits et gestes des "drôles" de personnages de ce programme, tu pourras réellement te permettre de juger en toute connaissance de cause autant la teneur de cette série que les idées qu’elle exprime.

 

 

 

À toi ami vidéospectateur de voir les choses, les gens, les idées, sous un autre angle de vue.

Tout n’est pas bon dans South Park, mais rien n’est à jeter, car il en va de nos Libertés de penser et de faire n’importe quoi, du moment que ça puisse servir à faire réfléchir !!!

!!! Dis-toi bien que tant que nous ne serons pas conscients, les états et les tenants des pouvoirs savent que nous ne nous Rebellerons pas ou en tout cas pas assez fortement pour mettre fin à notre servitude et à notre obéissance aveugle volontaires et enfin faire vaciller le vieux monde décadent !!!

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 13:47

En cherchant un dvdoche de South Park (même si plus cher que gratuit c'est trop cher mon fils), nous sommes tombés sur le bouquin d'un prof universitaire américain de philo qui a réuni 22 philosophes pour faire un livre sur l' "idéologie" de South Park (South Park and Philosophy: You Know, I Learned Something Today de Robert Arp).

Nous sommes en train de faire la même chose, mais autrement bien sûr (on veut pas juste faire une trad et on n'est pas philosophes) : ce qu'on veut c'est montrer que même si SP est vulgaire et pipi-caca-lolo, il y a de vraies leçons de vie et de morale, et que la philo c'est pas chiant et qu'on l'a retrouve partout dans la vie. Le livre se veut à l'attention autant des jeunes (et moins jeunes) fans que de leur parents ou autres qui ne comprennent pas l'enthousiasme  pour une série aussi trash-core (justement, c'est ça qui est bon dans notre époque de politiquement correct).

Voici la présentation du bouquin américain :

With a firm belief in the power of satire, and a number of complicated questions-including the morals of laughing at a ten-year-old's racist, sexually active hand-puppet-author and philosophy professor Arp presents an accessible collection of 22 essays on Comedy Central's controversial, long-running cartoon series South Park. Drawing on the usual suspects-Plato, Aristotle, Freud and Sartre among them-the contributors gleefully argue that the fiercely juvenile and politically incorrect show speaks to some of the most important issues of our-or any-time. In the first entry, William W. Young III draws comparisons between moralizing condemnation of South Park and the charges "leveled against Western philosophy since its beginnings" in a section titled "Oh my God! They Killed Socrates! You Bastards!" Other essays take on the "ethics of amusement" in the face of a Virgin Mary statue bleeding from a wholly inappropriate place, the existential crisis suggested by the Kenny's recurrent death and what a school mascot election between "a Giant Douche and a Turd Sandwich" says about America's two-party political system. Though the laundry list of philosophical issues-gender and sexuality, personal identity, the problem of evil, religious pluralism, the ethics of belief-feels familiar, and some of the writers' attempts at lowbrow humor can be embarrassingly off-mark, it's a serious but inviting roundup that high-minded South Park fans, as well as pop-philosophy devotees, will find worthwhile.

Avec une forte conviction dans le pouvoir de la satire, et un certain nombre de questions complexes – incluant la morale du rire chez un raciste et auteur/philosophe d'une poupée à main sexuellement active de 10 ans (Cartman bien sûr, who else ?) –, le professeur Arp présente une collection accessible de 22 essais sur la longue série cartoon controversée de Comedy Central, South Park.
Dessinant les suspects habituels – parmi eux, Platon, Aristote, Freud et Sartre – les contributeurs arguent plein d'allégresse que le spectacle violemment juvénile et politiquement incorrect parle de certaines des problématiques les plus importantes de notre, ou de tout, temps.
A la première entrée,  William W. Young III dresse une comparaison entre la condamnation morale de South Park et les charges « aplanies contre la philosophie occidentale depuis ses débuts » dans une section intitulée « Oh mon dieu ! Ils ont tué Socrate ! Espèces d'enfoirés ! »
D'autres essais se chargent de « l'éthique de l'amusement » concernant une statue de la vierge Marie saignant d'un endroit tout à fait inapproprié [même si ça arrive de saigner du cul, ndlr], la crise existentielle suggérée par la mort récurrente de Kenny, et ce que l'élection d'une mascotte scolaire entre « une poire à lavement et un sandwich au caca  » nous enseigne sur le système politique américain biparti.
Bien que la liste de blanchisserie des problématiques philosophiques – genre et sexualité, identité personnelle, le problème du mal, le pluralisme religieux, l'éthique des croyances/sentiments familiers –, et quelques tentatives des rédacteurs à l'humeur peu intellectuelle peuvent être de manière embarassante hors-marque, il s'agit d'une sérieuse mais invitation au regroupement que les fans à l'âme noble de South Park, aussi bien que les passionnés de pop-philosophie, trouveront valable.

If you think Saddam and Satan are a kinky couple, wait ‘til you get a load of South Park and Philosophy. Like Mr. Hanky at Christmas, this is a book whose time has come. On the cheesy poof-stained pages within, 22 philosophers address perennial questions such as, Is Dan Rather real? Should Big Gay Al be allowed to marry Mr. Slave? And, of course, what does philosophy have to do with flatulence? M’kay. Current concerns are also considered. Are American voters inevitably forced to choose between a turd and a douche? Does South Park’s blasphemous humor go too far? If it’s OK to ridicule Islam, is it OK to skewer Scientology? How does Cartmanland raise the problem of evil?
If you like Chef’s salty balls, you’ll love this book—unless of course you’re a damn hippie. In which case, you go to hell… you go to hell and you die! So get your Big Wheels ready and, whether you’ve got one or four assess, we’re goin’ for a ride!

Si vous pensez que Saddam et Satan sont un joli couple, attendez d'avoir lu South Park et Philosophie. Comme M. Hanky à Noël, ceci un livre dont le moment est venu. 22 philosophes posent des questions éternelles telles que : Dan Rather est-il réel ? Al Super Gay doit-il être autorisé à épouser M. Esclave ? Et, bien sûr, qu'à à faire la philosophie avec les flatulences ? Les soucis courants sont aussi considérés : Les électeurs américains sont-ils inévitablement forcés de choisir entre une poire à lavement et un sandwich au caca ? L'humour blasphémateur de South Park va-t-il trop loin ? Si c'est OK de ridiculiser l'Islam, est-ce OK de biaiser la scientologie ? Comment le park Cartmanland soulève-t-il le problème du mal ?

Si vous aimez les boules salées au chocolat de Chef, vous allez adorer ce livre – à moins bien sûr que vous soyez un damné hippie, en ce cas vous allez en enfer ... vous allez en enfer et vous mourrez ! Donc, préparez votre tricycle et, peu importe que vous ayez un ou quatres culs, nous partons pour un périple !


Broché: 256 pages
Editeur : Blackwell Publishers (décembre 2006) 

I. TAKING SOUTH PARK SERIOUSLY

1. Flatulence and Philosophy: A Lot of Hot Air, or the Corruption of Youth?
2. Is It OK to Laugh at South Park?: Amusement and Moral Evaluation
3. Blasphemous Humor in South Park
4. South Park and Dark Comedy
5. The Chewbacca Defense: A South Park Logic Lesson

II. THE FAB FOUR

6. "You Know, I Learned Something Today": Stan Marsh and the Ethics of Belief
7. "Respect My Authori-TAY!": Is Cartman "The Law," and Even If He Is, Why Should We Obey Him?
8. "Oh no! They killed Kenny"….Again: Kenny and Camus
9. The Philosophical Passion of the Jew: Kyle the Philosopher

III. THE REPUBLIC OF SOUTH PARK

10. Invisible Underpants: South Park and the Philosophy of the Free Market
11. Eric Cartman, Mr. Mackey, and the Open Society: Defending Democracy in South Park
12. Vote or Die, Bitch: The Myth that Every Vote Counts and the Pitfalls of a Two-Party System

IV. ETHICS: GAY MUSLIMS DON’T EAT VEAL

13. Scientology and Islam: How Far is Too Far?
14. Gay Marriage and the Intersection of Morality and Law
15. Just Don’t Kill Baby Cows
16. Four-Assed Monkeys: Cloning and Genetics in Small-town Colorado

V. WHO THE F%^K ARE YOU? BODIES, WHORES, AND ROBOTS

17. Mommies, Whores, and Boys: Gender and Sexuality in South Park
18. Awesomo and the Possibility and Implications of Artificial Intelligence
19. Personal Identity in South Park

VI. SATAN, SUFFERING, AND SONG

20. Cartmanland and the Logical Problem of Moral Evil
21. Pluralism, Naturalism, and the Super Best Friends
22. The Power of Music: Pythagoras, Plato, and the Brown Noise
23. Satan, Lord of Darkness, in South Park Cosmology

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 13:45

Présentation du noyau dur : les quatre mousquetaires

 

  • CARTMAN (et pas Éric, car il n’a pas d’intime – donc encore moins de Theodore qui tienne –, sauf sa mère et ses amies poupées) / Aramis (Henri d’Aramitz : ne manque jamais la moindre occasion de jeter le code religieux aux orties, il traîne dans toutes les intrigues en tout genre, il n’hésite jamais à tuer, il abuse même ouvertement de ses privilèges d’ecclésiaste – il fait un discours incendiaire incitant la foule à lapider un noble qui s’est moqué de lui pendant la messe –, son ascension dans les rangs de l’église ne sert, en réalité, qu’à lui offrir un pouvoir supérieur à celui du roi ; d’Artagnan ne reverra jamais son ami au paradis : il a perdu son âme et ses portes lui seront à jamais fermées) : l’antihéros qui provoque le syndrome de Stockholm ! Cartman est le repoussoir type de toutes les "valeurs" que nous rejetons pour pouvoir vivre sereinement en société : il est vulgaire, amoral (si ce n’est la sienne, parfaitement immorale), -phobe de tout ce qui est possible et imaginable, cupide/avare, vachard et revanchard, autant de mauvaise foi que mauvais perdant... et pourtant c’est le préféré de bon nombre de téléspectateurs. C’est le genre de personnage qu’on aime à détester ! Pourquoi ? Parce que l’humain est trash par nature mais la culture (et non la civilisation qui déplace juste la trash attitude) tente de le détourner de ses déviances, et que nous aimons tous nous offenser/réjouir du politiquement incorrect et du dépassement de borne qui libèrent nos tendances animales (tout comme nous nous amassons devant un accident ou un crime, juste pour voir) ! Pour autant, il a des circonstances atténuantes à ses comportements honteux : il a subi des attouchements de la part de son oncle Jesse (et d’autres continuent de courir après ses grosses fesses), sa mère – complètement dépassée par son fils – est une folle du cul (elle a même posé en couverture de « Grosse pute magazine ») célibataire fumeuse de crack qui ne se rappelle même plus du nom de son père (une sacrée soirée bien arrosée où l’équipe des Broncos de Denver, Chef, M. Garrison, et tant d’autres lui sont passés dessus car elle flashait d’un regard ; pour autant, en réalité, elle s’est autofécondée car étant hermaphrodite) ;

 

  • Kyle BROFLOVSKI / d’Artagnan (Charles de Batz-Castelmore) : un esprit sain dans un corps sain. Le petit futé de la bande, celui qui ne s’en laisse pas conter. Fils de bonne famille, issu d’une mère psychorigide dominatrice et d’un père avocat effacé dominé, accessoirement tous juifs, sauf le petit dernier – adopté – à tête d’œuf, Ike, qui lui a une autre "tare", celle d’être canadien ;

 

  • « Stan » (Stanley) MARSH / Athos (Armand de Sillègue d’Athos d’Autevielle) : martyrisé par sa grande sœur à appareil dentaire, Stan est le leader moteur du groupe quand Kyle en est la conscience. Il est aussi le seul à avoir une relation tendue mais continue avec une fille de l’école, à savoir Wendy TESTABURGER, sachant qu’il est toujours indisposé (il vomit quand il est content, et avec elle il est super content). Il reste toutefois, malgré le profil scientifique de son père géologue (lui aussi souvent décalé), assez soumis à influence et est notamment victime de modes ;

  • « Kenny » (Kenneth) MC CORMICK / Porthos (Isaac de Portau : il est le premier des mousquetaires à disparaître, écrasé par un rocher) : issu d’une famille pauvre, avec un alcoolique violent pour père et une dépressive pour mère, Kenny est le bon pote qui ne fait ni bruit ni vague (même s’il connaît un certain nombre de choses, notamment sur le sexe). Malgré le fait qu’il soit gentil et que ce soit loin d’être évident tous les jours dans sa famille (ou parce que, puisque la vie est mal faite), Kenny a malheureusement pour lui (mais heureusement pour nous qui nous demandons au début de chaque épisode comment il va mourir cette fois) la fâcheuse tendance d’attirer sur lui la faucheuse (ne dit-on pas que les meilleurs partent les premiers ?). Même s’il ne parlait pas beaucoup et que de toute façon souvent on n’y comprenait rien, il nous manquera (tel un innocent "offert" en sacrifice, ou plutôt une victime expiatoire aux délires de Cartman ou des south-parkois) !

 

 

Mais dans quelle ville vivons-nous ???

 

South Park est une petite ville du Colorado, ou disons plutôt un gros village (tant par son ambiance que par le comportement de ses habitants). Perdu au milieu de la montagne et de la forêt, ce cadre bucolique engendre des bouseux assez beaufs. Tout comme dans Les Simpson ou autres séries, animées ou non, la ville est un microcosme caricatural de la bêtise et de la lâcheté humaines.

Les habitants ne sont pas méchants en tant que tel, ils sont juste le fruit de nos sociétés modernes, engendrant ou cultivant l’égocentrisme, la peur de l’Autre, les visions binaires et tranchées par ressentis ou phénomènes de foule, irresponsabilité politique autant que
naïveté / manipulation démocratique, nous en passons des pires et des plus graves encore (manque de place).

Juste pour situer un peu l’ambiance dans cette bourgade : Ned et Jimbo (l’oncle de Stan) sont les paysans bourrus et chasseurs du coin (les "bons vieux" conservateurs réacs de l’Amérique profonde), l’officier Barbrady marche à côté de sa matraque (la devise écrite sur sa voiture de patrouille est « To Patronize and Annoy » – au lieu de « To Protect and to Serve » –, c’est-à-dire en français « Traiter avec condescendance et Agacer »), l’école tourne tant mal que bien en subissant les assauts répétés des parents omniprésents et du personnel en quête d’un vrai projet éducatif (notamment M. Garrison, homo refoulé et future madame, qui s’est perdu dans l’enseignement, si ce n’est pour transmettre sa haine des grognasses et des fiottes ou ses connaissances en séries télévisées). Les notables sont aussi pires que leurs administrés ou concitoyens : la mairesse est obnubilée par sa réélection et sa popularité mais dénigre ses électeurs alors qu’elle est tout aussi incapable qu’eux, le Dr Mephisto tente des expériences de manipulation génétique allant à l’encontre de toute éthique (et même contre la logique et la pratique raisonnée).

Seul Chef, l’un des rares Noirs de South Park, sauve la réputation de la ville : malgré son obsession du sexe, il a toujours de bons conseils pour les enfants et pour les autres habitants. Il finira toutefois par péter un plomb et à s’amouracher des enfants, manipulé par un club d’aventuriers pédophiles, et le paiera de sa vie (histoire de "cacher" le départ de la voix de Chef, suite à des désaccords sur l’épisode consacré aux scientologues, dont est membre l’interprète du personnage).

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